La MI5 a publié le 13 octobre 2025 de nouvelles recommandations pour protéger les institutions démocratiques du Royaume-Uni contre les ingérences étrangères et les activités d’espionnage. Selon l’agence, les parlementaires et leurs équipes constituent des cibles pour la Russie, l’Iran et la Chine, qui cherchent à affaiblir la démocratie britannique.
Vigilance renforcée pour les parlementaires et leurs collaborateurs
MI5 conseille aux députés de rester attentifs aux interactions sociales inhabituelles, telles que les invitations répétées à des rencontres privées. Les méthodes d’espionnage incluent le chantage et le phishing, exploitant des vulnérabilités personnelles et professionnelles pour obtenir des informations sensibles. Le ministre du Cabinet, Den Jarvis, a rappelé que la prudence et le respect des directives sont essentiels, car les agents étrangers utilisent souvent des réseaux professionnels et personnels pour renforcer leur influence.
Menaces sur la sécurité nationale et spatiale
Le renseignement militaire britannique a récemment signalé des tentatives régulières de la Russie pour espionner, brouiller et intercepter les communications des satellites militaires du Royaume-Uni, selon le général-major Paul Tedman. Ces activités représentent une menace sérieuse pour la défense nationale et pour les alliés de l’OTAN.
Cyberespionnage et mesures de protection
La Russie a également déployé des logiciels d’espionnage sophistiqués sur le sol britannique, confirmés par le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. En réponse, les pays de l’OTAN renforcent les investissements dans la cybersécurité et la protection des infrastructures critiques. Les parlementaires britanniques sont désormais formés à l’utilisation de canaux sécurisés, de l’encryption et de l’authentification à deux facteurs, avec un suivi des activités suspectes sur leurs appareils professionnels.
Coopération internationale et prévention
Le gouvernement britannique intensifie la collaboration avec ses alliés de l’OTAN, notamment les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, pour l’échange de renseignements et la lutte contre l’espionnage russe. Des briefings individuels sont organisés pour les personnes à risque, afin de les sensibiliser aux tentatives de recrutement, de chantage et de manipulation, tandis que des systèmes d’alerte précoce détectent les cyberattaques et les tentatives d’influence sur l’opinion publique.