Mélenchon qualifie de « succès » la mobilisation du 10 septembre contre la politique d'Emmanuel Macron

Mélenchon qualifie de « succès » la mobilisation du 10 septembre contre la politique d’Emmanuel Macron

11.09.2025 05:53
1 min de lecture

Le 10 septembre 2025, la mobilisation « Bloquons tout » à Paris a suscité des réactions contrastées parmi les responsables politiques. Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a salué cette action qu’il considère comme un « succès », en opposition à l’analyse du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a applaudi la « mise en échec de celles et ceux qui voulaient bloquer le pays », rapporte TopTribune.

Mélenchon a mis en avant le caractère atypique de cette mobilisation, qu’il juge « moins routinier, monotone et maîtrisable que les traditionnels défilés syndicaux ». Sur son blog, il a souligné l’importance de l’« auto-organisation » mise en avant par les citoyens et évoqué un parallèle avec « la révolution citoyenne », l’une des valeurs phares de son mouvement.

Un parallèle avec « la révolution citoyenne »

« Des journées comme celle-ci en sont de formidables moments d’apprentissage et de création. Les innombrables initiatives locales en attestent », a-t-il déclaré depuis le rassemblement à la place du Châtelet. Toutefois, il a reconnu les défis persistants, notamment la « coupure maintenue entre l’action syndicale et l’action populaire de masse ». Bien que la CGT et Solidaires aient soutenu la mobilisation, elles ont également prévu une manifestation le 18 septembre, ce qui a engendré une « concurrence » qui, selon lui, a affaibli la convergence des actions.

Le RN critique « la récupération par LFI »

Mélenchon a précisé que son mouvement considère le rendez-vous du 18 comme une suite logique à celui du 10. Il a néanmoins été accusé de vouloir récupérer le mouvement. Le ministère de l’Intérieur a estimé à 175 000 le nombre de participants aux 812 actions recensées. En fin d’après-midi, 473 personnes avaient été interpellées, dont 203 à Paris, et 339 placées en garde à vue. La présidente du RN, Marine Le Pen, a dénoncé ces événements en affirmant que « la confiscation et la récupération par LFI du mouvement de protestation contre la politique macroniste a une fois encore débouché sur des scènes de dégradation et de violence contre les forces de l’ordre ».

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