Le gouvernement français traverse une période de turbulence, avec la porte-parole Maud Bregeon affirmant que le Premier ministre Sébastien Lecornu respectera ses engagements en matière de politique fiscale et sociale, notamment en écartant l’utilisation de l’article 49.3. Ce dernier point est crucial alors que des débats importants se profilent au Parlement dans les semaines à venir, rapporte TopTribune.
Pas de taxes sur les super héritages
Dans le cadre des réformes de santé, Maud Bregeon a annoncé que le reste à charge pour les médicaments augmentera de 1 à 2 euros, tandis que pour les consultations médicales, il passera de 2 à 4 euros. Elle a également confirmé la suppression des aides au logement (APL) pour les étudiants étrangers hors Union européenne et non boursiers. En réponse à la proposition de Yaël Braun-Pivet visant à taxer les super héritages, Bregeon a été claire : « Ces dispositions ne sont pas contenues dans le projet du gouvernement ».
La porte-parole a assuré que le budget sera soumis au vote du Parlement, sans recourir à l’ordonnance ou à un déploiement de l’article 49.3, comme l’a déjà garanti le Premier ministre Sébastien Lecornu. Elle a précisé que « le déficit devra être de 4,7 % du PIB en 2026, tout en préservant la croissance. Le projet de budget déposé au Parlement est un point de départ que chaque parlementaire pourra amender ».
