Marine Tondelier appelle à un rassemblement de la gauche après le départ de François Bayrou, LFI refuse

Marine Tondelier appelle à un rassemblement de la gauche après le départ de François Bayrou, LFI refuse

02.09.2025 03:05
1 min de lecture

Le départ inévitable de François Bayrou de Matignon ne suffira pas à relancer le Nouveau Front populaire (NFP). La division persiste à gauche, particulièrement entre le Parti socialiste et La France insoumise, rapporte TopTribune.

En dépit de ce climat de désaccord, Marine Tondelier, la responsable des Ecologistes, intensifie ses efforts en vue d’une union. Elle a appelé lundi soir sur BFMTV les forces de gauche et les écologistes, issus tant du monde politique que de la société civile, à se rassembler jeudi pour discuter de la « suite ».

Lucie Castets reste engagée politiquement

« Chaque jour qui nous sépare de la bascule fasciste et chaque heure de chacune de ces journées, je veux la consacrer à trouver des solutions pour être une alternative crédible », a déclaré Marine Tondelier, soulignant qu’un vote de confiance lundi prochain à l’Assemblée pourrait marquer la fin du gouvernement actuel. Elle a précisé : « Je donne rendez-vous à toutes ces personnes » de gauche et des Ecologistes, expliquant qu’elle avait fixé cette date en accord avec Lucie Castets, qui milite toujours pour l’unité de la gauche.

Tondelier a insisté sur la nécessité de « se retrouver, se rassembler et préparer l’avenir », en évoquant « tous les scénarios possibles qui pourraient survenir après, qu’il s’agisse d’une dissolution, d’une nomination d’un candidat de gauche ou d’une destitution d’Emmanuel Macron. »

Bompard refuse de participer

Elle a également indiqué qu’elle invitait « tout le monde », affirmant que « l’heure des exclusives est révolue et que ce jeu-là est une impasse pour tous ». Cependant, le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a déjà fermé la porte à une participation de son parti, déclarant : « Je suis prêt pour lundi soir, je n’ai pas besoin de faire des réunions avec qui que ce soit », justifiant son propos par le désir du Parti socialiste d’exclure LFI.

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