Marine Le Pen condamnée à quatre ans de prison, dont deux ferme, et inéligible pendant cinq ans avec exécution immédiate
Marine Le Pen condamnée à quatre ans de prison, dont deux ferme, et inéligible pendant cinq ans avec exécution immédiate

Marine Le Pen condamnée à quatre ans de prison, dont deux ferme, et inéligible pendant cinq ans avec exécution immédiate

31.03.2025 14:32
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Sa candidature à la présidentielle de 2027 est compromise. Le tribunal a reconnu coupable Marine Le Pen et huit eurodéputés de détournement de fonds publics, lundi 31 mars, dans l’affaire des assistants parlementaires du Front national (ex-Rassemblement national). Il a condamné l’ancienne candidate à la présidentielle à quatre ans de prison, dont deux ferme, à une amende de 100 000 euros et cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate. Sans attendre le quantum de sa peine, Marine Le Pen a quitté bruyamment le tribunal. Suivez notre direct.

Marine Le Pen « au cœur » du détournement de fonds. La cheffe de file des députés du RN, « au cœur de ce système depuis début 2009 », dans lequel elle s’est « inscrite avec autorité et détermination », a également été déclarée coupable de complicité de détournement de fonds publics, selon le tribunal.

Les anciens assistants et le parti également condamnés. Les douze assistants parlementaires poursuivis ont quant à eux été déclarés coupables de recel. Le parti est par ailleurs condamné à 2 millions d’euros d’amende, dont 1 million ferme.

« Ça ne nous affaiblira pas », estime le vice-président du RN. « Nos électeurs regarderont cela de près, dans tous les cas de figure, ça ne nous affaiblira pas et on sera au combat pour remporter les élections », a estimé lundi matin le vice-président du RN, Louis Aliot, sur TF1. Si Marine Le Pen était empêchée de se présenter à la présidentielle, « il ne fait pas mystère qu’aujourd’hui Jordan Bardella serait le mieux placé » pour lui succéder, a-t-il ajouté. 

Une stratégie « d’enrichissement » du parti dénoncée par le parquet. Lors du réquisitoire, les deux procureurs avaient listé les éléments démontrant, selon eux, la stratégie d’« enrichissement » du parti, « qui a financé avec des emplois fictifs »« sur plus de dix années », « sa propagande et son développement à hauteur de plus de 4 millions d’euros au préjudice de la vie démocratique ». Les magistrats avaient rappelé que les règles entourant le rôle de l’assistant parlementaire européen ont toujours été les mêmes, balayant la thèse de « l’acharnement politique ». Une manière de répondre à la ligne de défense dictée, selon la partie civile, par Marine Le Pen à ses coprévenus, à savoir que la fonction d’un assistant est « politique » et sert ainsi au parti. Deux millions d’euros d’amende ferme ont été requis contre le RN, poursuivi comme personne morale.

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