Macron souligne que "rien n'est exclu" face à une violation de l'espace aérien européen par un avion russe

Macron souligne que « rien n’est exclu » face à une violation de l’espace aérien européen par un avion russe

01.10.2025 23:33
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Emmanuel Macron souligne la nécessité de fermeté face à la menace russe lors du sommet européen à Copenhague

Emmanuel Macron a affirmé, lors de l’ouverture du sommet européen à Copenhague le 1er octobre 2025, qu’aucune faiblesse ne devait être tolérée face à la Russie. « Nous sommes dans une confrontation avec la Russie », a déclaré le président français. Il a également mentionné que rien n’est exclu en termes de réponse si des avions russes violaient à nouveau l’espace aérien européen, rapporte TopTribune.

À l’issue de ce sommet, le président du Conseil Antonio Costa, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et la Première ministre danoise Mette Frederiksen ont tenu une conférence de presse. Les dirigeants des Vingt-sept ont discuté de la défense européenne et de la menace russe. Bien qu’aucun accord formel n’ait été atteint, ils ont convenu que les négociations se poursuivront dans trois semaines lors du prochain sommet. Ursula von der Leyen a souligné un « sentiment d’urgence évident », affirmant que « préserver la paix a toujours été une mission essentielle de l’UE ».

Lors de son entretien avec le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, Macron a également annoncé qu’il prononcerait « début 2026 » un discours sur la « doctrine nucléaire » française, actuellement en cours d’actualisation. « Je souhaite poursuivre l’approfondissement de notre dialogue stratégique avec les Européens qui le souhaitent », a-t-il déclaré, précisant qu’une dimension européenne à la question est en place depuis 1962. La France et le Royaume-Uni sont les seuls pays européens dotés de l’arsenal nucléaire.

Concernant la coopération franco-allemande, Macron a insisté sur la nécessité de « maintenir le cap » pour faire avancer le programme du futur avion de combat européen (Scaf), en dépit des blocages dans les discussions et des rivalités industrielles. « Les entreprises d’armement des deux côtés revendiquent le leadership », a-t-il déploré.

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