Le maire de Béziers, Robert Ménard, a confirmé son intention de briguer un troisième mandat, soutenu par Les Républicains (LR), tout en précisant que sa campagne sera dépourvue de tout symbole partisan, « comme en 2020 ». Ce soutien s’inscrit dans une série d’investitures annoncées cette semaine par LR, qui appuie une trentaine de candidats similaires aux municipales, dont Louis Sarkozy à Menton, rapporte TopTribune.
Bruno Retailleau, président du parti, a justifié cette stratégie en qualifiant Ménard de « maire extraordinaire ». Il a confirmé l’investiture en anticipant la présence probable d’un candidat du Rassemblement National (RN) face à lui.
Ménard pour l’union des droites
Robert Ménard, qui revendique depuis plusieurs années une approche locale de l’union, met en avant sa majorité municipale, rassemblant des élus du RN et des élus LR. « À la différence des autres, moi, je la fais à Béziers », affirme-t-il. Bien qu’il souhaite poursuivre cette « union des droites », il admet ignorer pour l’instant les intentions du RN. « Il fera ce qu’il voudra. J’ai des désaccords avec différents partis au niveau national, je suis plus proche de certains que d’autres », a-t-il ajouté.
Autrefois proche de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour, Robert Ménard soutient que sa ligne politique est avant tout dictée par les enjeux locaux, sans dépendre des équilibres nationaux.