Aurore Bergé, ministre dédiée à l’Égalité entre les femmes et les hommes ainsi qu’à la lutte contre les discriminations, a été l’invitée du programme « 8h30 » le mardi 22 juillet 2025. Lors de cet entretien, elle a abordé des sujets majeurs tels que la loi Duplomb ainsi que la situation actuelle à Gaza, rapporte TopTribune.
Loi Duplomb : « La ligne du gouvernement est claire, celle du soutien au texte »
Aurore Bergé a affirmé sans ambiguïté que « la ligne du gouvernement est claire, nous soutenons la proposition de loi Duplomb ». Elle a insisté sur le fait que dans une administration, il est impératif de ne pas partager des opinions personnelles, car cela peut engendrer de l’ambiguïté, surtout dans l’esprit du public, a-t-elle déclaré. Cette déclaration semble s’adresser à Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique, qui s’opposait au retour de l’acétamipride, un insecticide néonicotinoïde interdit depuis 2018. Cette mesure controversée fait partie des dispositions de la loi Duplomb, adoptée par le Parlement le 8 juillet. Une pétition demandant l’annulation de ce texte a recueilli plus de 1,5 million de signatures. Pannier-Runacher a suggéré de faire appel à l’ANSES et aux autorités scientifiques pour sortir des tensions politiques. « La science n’est pas là pour remplacer la politique, mais elle peut l’éclairer », a-t-elle ajouté.
Gaza : Aurore Bergé déplore un « retournement historique spectaculaire »
En ce qui concerne Gaza, Aurore Bergé a qualifié les allégations de génocide comme une « falsification historique ». Elle a montré son soutien à une proposition de loi visant à combattre les nouvelles formes d’antisémitisme, présentée par Caroline Yadan, députée de la République Ensemble pour la 8e circonscription des Français à l’étranger, incluant Israël. Bergé a souligné un « retournement historique spectaculaire », où les Juifs sont accusés d’être responsables d’un hypothétique génocide se déroulant à Gaza.
Elle a mis en garde contre l’évolution de l’antisémitisme, précisant que ce n’est plus qu’une simple insulte comme « sale juif », mais que cela inclut aussi des actes d’intimidation, comme empêcher un étudiant d’entrer dans un amphithéâtre en l’accusant de génocide. Selon elle, cela crée une cible sur le dos des Français juifs, qui sont considérés comme responsables de la situation à Gaza à cause de leur identité.
