L’armée a déclaré avoir détecté « plusieurs activités terroristes dans le sud du Liban ».
Dix jours après sa mise en œuvre, le cessez-le-feu au Liban reste précaire. L’armée israélienne a annoncé, samedi 7 décembre, avoir mené une frappe aérienne dans le sud du Liban visant un membre du Hezbollah. Elle précise avoir mené des opérations après avoir détecté « plusieurs activités terroristes dans le sud du Liban », notamment une frappe aérienne visant « un terroriste du Hezbollah qui représentait une menace pour les troupes déployées dans le sud du Liban ».
Une trêve entre le mouvement islamiste libanais et Israël est en vigueur depuis le 27 novembre. L’accord de cessez-le-feu prévoit le retrait, dans un délai de soixante jours, de l’armée israélienne du Liban et stipule que seuls l’armée libanaise et les Casques bleus doivent être déployés dans le sud du pays.
Le Hezbollah doit quant à lui se replier au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière, et démanteler son infrastructure militaire dans le sud du Liban. Mardi 3 décembre, la Force intérimaire des Nations unies au Liban a appelé « tous les acteurs » à respecter la résolution 1701 de l’ONU, sur la base de laquelle l’accord a été élaboré.