L'ancien vice-président de la Fédération française de tennis condamné à 10 ans de réclusion pour viols
L'ancien vice-président de la Fédération française de tennis condamné à 10 ans de réclusion pour viols

L’ancien vice-président de la Fédération française de tennis condamné à 10 ans de réclusion pour viols

14.02.2025
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Jean-Pierre Dartevelle était jugé par la cour criminelle de Besançon pour les viols d’une joueuse âgée de 17 à 19 ans, entre 2016 et 2018.

L’ex-vice-président de la Fédération française de tennis (FFT), Jean-Pierre Dartevelle, a été condamné jeudi 13 février à dix ans de réclusion par la cour criminelle du Doubs. Il a été reconnu coupable de viols sur une ancienne joueuse de près de 50 ans sa cadette et écope également de dix ans d’interdiction de tout contact avec des mineurs et dix ans d’inéligibilité.

La peine prononcée est conforme aux réquisitions de l’avocat général François Prélot qui avait déclaré, plus tôt dans la soirée, qu’au long de ce procès l’accusé « n’a pas bougé d’un iota dans ses déclarations », alors que les parents de la victime, âgée de 25 ans désormais mais qui avait entre 17 et 19 ans au moment des faits, « attendaient des aveux, des regrets, des excuses ».

Une audience civile en juin prochain

Tout au long du procès, les versions de la partie civile et de la défense se sont opposées sur ces faits, qui se sont déroulés entre septembre 2016 et mars 2018. « On n’a aucun élément matériel dans ce dossier. C’est du déclaratif, parole contre parole », avait estimé Marie-Alix Canu-Bernard, conseil de l’accusé. Elle a également annoncé qu’un appel sera déposé « dès demain (vendredi) matin ».

La plaignante avait dénoncé des viols en 2018, décrivant une relation « contrainte » et expliquant être victime de « l’emprise » de cet homme très lié à ses parents dans le milieu du tennis. « Jamais je n’ai vu un regard de crainte chez elle. Je n’ai vu que de la tendresse. Et si seulement elle avait montré une réticence, j’aurais mis fin à cette relation », a assuré quant à lui l’accusé, incarcéré à l’issue du procès.

L’audience civile, qui statuera sur les dommages et intérêts versés aux parties civiles, est elle renvoyée au 30 juin, précise France 3 Bourgogne-Franche-Comté(Nouvelle fenêtre).

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