La Turquie demande au PKK de déposer les armes "immédiatement", une semaine après l'appel à la dissolution du mouvement kurde
La Turquie demande au PKK de déposer les armes "immédiatement", une semaine après l'appel à la dissolution du mouvement kurde

La Turquie demande au PKK de déposer les armes « immédiatement », une semaine après l’appel à la dissolution du mouvement kurde

06.03.2025
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Le 27 février, Abdullah Ocalan, fondateur et chef historique du PKK emprisonné en Turquie, avait appelé à dissoudre le mouvement et à déposer les armes.

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) doit déposer les armes « immédiatement et sans condition » a exigé, jeudi 6 mars, le ministère de la Défense turc. Dans un communiqué, il appelle également les membres de cette organisation à « mettre un terme à leurs activités terroristes et se dissoudre immédiatement ». Cette exigence est exprimée une semaine après l’appel du fondateur et chef historique du PKK, Abdullah Ocalan, âgé de 75 ans et détenu depuis 26 ans, à dissoudre le mouvement et à déposer les armes.

Selon une source au sein du ministère de la Défense turc, citée par l’AFP, la déclaration d’Ankara jeudi concerne aussi « tous les groupes qui sont affiliés » au PKK, et donc tous les combattants kurdes turcs, y compris ceux repliés dans le nord de l’Irak ou associés aux Forces de défense démocratiques (FDS) dans le nord-est de la Syrie.

Un cessez-le-feu annoncé samedi

Samedi, le PKK avait répondu favorablement aux propos de son leader historique et annoncé un cessez-le-feu à effet immédiat : « Aucune de nos forces ne mènera d’action armée à moins d’être attaquée », affirmait le parti dans un communiqué. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a aussitôt prévenu que la Turquie poursuivrait ses opérations militaires contre les insurgés si « les promesses n’étaient pas tenues ».

Alors que le conflit a débordé les frontières turques depuis des décennies, l’Irak a réclamé le retrait de son territoire, en cas d’accord de paix, de l’armée turque comme des combattants du PPK.

La Turquie a, de son côté, appelé les nouveaux dirigeants de la Syrie à expulser les combattants kurdes « non syriens ». Le chef des FDS, Mazloum Abdi, a lui salué la déclaration d’Abdullah Ocalan mais jugé qu’elle « ne concerne pas [ses] forces ».

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