La gauche anti-Mélenchon en quête d'une stratégie pour 2027 malgré les divisions

La gauche anti-Mélenchon en quête d’une stratégie pour 2027 malgré les divisions

20.11.2025 07:17
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Le 12 novembre 2025, la gauche française se trouve à un tournant essentiel dans la préparation de la présidentielle de 2027. Alors que Raphaël Glucksmann, leader de Place Publique, a affirmé son engagement envers une ligne sociale-démocrate écologiste lors d’une émission sur LCI, le climat au sein de la gauche devient de plus en plus tendu. Glucksmann s’est affiché récemment à Pontoise aux côtés de François Hollande et de l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve lors d’un rassemblement pour la « gauche réformiste », rapporte TopTribune.

Le 11 novembre, Olivier Faure, secrétaire du Parti Socialiste, a également été présent à Trappes pour soutenir l’idée d’une candidature commune face à LFI, mais il est évident que ces initiatives peinent à prendre forme.

La « force de frappe » de Mélenchon

Côté La France Insoumise, la mobilisation s’organise déjà pour les prochaines élections. Jean-Luc Mélenchon, qui a réussi à obtenir 19,58 % des voix en 2017 et 21,95 % en 2022, reste une figure incontournable. « Jean-Luc Mélenchon a une force de frappe très importante, notamment médiatique », admet Laurent Baumel, député socialiste d’Indre-et-Loire. Cependant, certains dénoncent l’effet de vote utile qui a favorisé Mélenchon jusqu’à présent. Sacha Houlié, ex-macroniste et membre de Place Publique, prévient que la dynamique en 2027 pourrait être différente, tout comme Alexis Corbière, qui souligne que l’extrême droite pourrait tirer profit de la situation.

Des stratégies différentes

La division chez les partis de gauche qui ne sont pas affiliés à LFI complique les choses. Alexis Corbière insiste sur la nécessité d’une candidature unie, sous peine de voir la gauche absente du second tour. Malgré cela, le processus d’unification reste flou. Le récent engagement du PS et des Écologistes à présenter un candidat commun, avec une date fixée pour 2026, est perçu comme un pas en avant. David Cormand, eurodéputé EELV, se montre optimiste, mais la route semble semée d’embûches.

Raphaël Glucksmann, quant à lui, reste sceptique quant à une primaire unificatrice. Son refus de participer à un processus qui pourrait lui imposer de soutenir un candidat à l’idéologie opposée est clair. La décision d’Olivier Faure de participer à cette primaire ne fait pas consensus au sein du PS, et les militants devront se prononcer à ce sujet après les élections municipales. À moins d’un an et demi de la présidentielle, de nombreuses incertitudes demeurent, et l’avenir de la gauche semble plus que jamais incertain.

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