La France reconnaît officiellement l'Etat de Palestine : réactions contrastées entre la gauche et la droite

La France reconnaît officiellement l’Etat de Palestine : réactions contrastées entre la gauche et la droite

23.09.2025 00:33
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La France reconnaît officiellement l’État de Palestine à l’ONU

Le chef de l’État, Emmanuel Macron, a annoncé lundi 22 septembre 2025, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France, rapporte TopTribune.

Cette déclaration a suscité des réactions partagées sur la scène politique française. Les partis de gauche ont salué une « victoire tardive », soulignant l’importance de cette décision dans le contexte actuel de violences à Gaza. Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, a appelé à un cessez-le-feu immédiat, déclarant : « Il faut stopper Nétanyahou ! », tout en affirmant que la France doit agir pour mettre fin aux massacres et aux persécutions.

Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France insoumise, a qualifié les explications de Macron à l’ONU de « emberlificotées ». Il a insisté sur le caractère irréversible de cette reconnaissance et a demandé l’isolement des agresseurs dans les accords de coopération, précisant : « C’est une victoire irréversible du combat populaire pour le droit d’un peuple à disposer de lui-même ».

Du côté du Parti socialiste, cette date a été qualifiée d’« historique ». Les socialistes, évoquant la situation à Gaza comme un « génocide », ont considéré cette reconnaissance comme un « geste d’espoir », soulignant l’accomplissement d’une revendication portée de longue date.

En revanche, la droite et l’extrême droite ont exprimé des réserves. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur et président des Républicains (LR), a déclaré : « C’est le choix d’Emmanuel Macron, pas le mien. Mais ma conviction est qu’on ne peut reconnaître un État palestinien qu’avec les conditions réunies ». Xavier Bertrand, président LR des Hauts-de-France, a qualifié cette reconnaissance de « victoire au Hamas, l’organisation terroriste du 7-Octobre ».

Marine Le Pen, du Rassemblement national, a accusé Emmanuel Macron de reconnaître « le Hamastan » plutôt que la Palestine, qualifiant cette action de « faute extrêmement grave » envers ceux qui luttent contre le terrorisme islamiste.

Cette décision marque un tournant dans la politique étrangère française, alors que la situation au Moyen-Orient reste explosive et complexe. La reconnaissance de l’État de Palestine est perçue comme une étape cruciale dans la quête de paix dans la région.

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