Ces pays, qui ont dépassé l’an dernier la limite de déficit public fixée à 3% du PIB, devront prendre des mesures correctrices pour respecter à l’avenir les règles budgétaires de l’Union européenne, sous peine de sanctions financières.
La Commission européenne a ouvert la voie, mercredi 19 juin, à des procédures pour « déficits publics excessifs » contre sept pays de l’Union européenne, dont la France, où les promesses de dépenses se multiplient à deux semaines des élections législatives. Outre la France, ces procédures « sont justifiées » pour l’Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte, a estimé la Commission dans un communiqué. Ces pays, qui ont dépassé l’an dernier la limite de déficit public fixée à 3% du Produit intérieur brut (PIB), devront prendre des mesures correctrices pour respecter à l’avenir les règles budgétaires de l’Union européenne, sous peine de sanctions financières.
Ces règles avaient été mises en sommeil après 2020 à cause de la crise économique liée au Covid-19 puis à la guerre en Ukraine. Elles ont été réformées et réactivées cette année. Le Pacte de stabilité prévoit en principe des sanctions financières à hauteur de 0,1% du PIB par an pour les pays qui ne mettront pas en œuvre les corrections imposées, soit près de 2,5 milliards d’euros dans le cas de la France. En réalité, ces punitions, politiquement explosives, n’ont jamais été appliquées.