La FNSEA mobilise ses membres à Toulouse pour interroger Macron sur l'accord Mercosur

La FNSEA mobilise ses membres à Toulouse pour interroger Macron sur l’accord Mercosur

10.11.2025 08:44
1 min de lecture

En prévision de la visite d’Emmanuel Macron à Toulouse mercredi, la FNSEA a appelé à une véritable « mobilisation » de ses membres dans la région Occitanie. Cette initiative survient après des déclarations « positives » du président français concernant un potentiel accord commercial entre l’UE et les pays du Mercosur, ce qui a provoqué une « consternation et une incompréhension » au sein du secteur agricole. Jérôme Despey, premier vice-président de la FNSEA, a confirmé que les agriculteurs se rassembleront pour rencontrer le président et demander un entretien, rapporte TopTribune.

Lors de sa visite au Brésil jeudi, Emmanuel Macron a exprimé un avis « plutôt positif » sur l’accord controversé tout en restant « vigilant ». Jérôme Despey a réagi en déclarant que l’importation de produits ne respectant pas les mêmes standards de production constitue « la goutte d’eau qui fait déborder le vase » et a souligné les difficultés croissantes des agriculteurs français face à l’augmentation de leurs coûts de production.

Les négociations autour de l’accord Mercosur pas encore finies

Pour apaiser les tensions, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a assuré que la France « ne signera pas un accord » qui compromettrait les agriculteurs nationaux. Elle a mentionné des « lignes rouges », notamment l’instauration d’une « clause de sauvegarde » agricole, des règles équivalentes pour les produits importés et un renforcement des contrôles sanitaires.

Cependant, Jérôme Despey a exprimé des doutes quant à l’efficacité de ces assurances, notant qu’aucune information concrète n’est disponible sur la mise en œuvre des contrôles. Selon lui, même si les propositions de Genevard sont « justes », elles ne suffisent pas à rassurer les acteurs du secteur agricole. Despey a affirmé que c’est au président de la République de prendre une position ferme, insistante sur le fait qu’aucune garantie ne soutient la ratification de cet accord.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Dernières nouvelles

À NE PAS MANQUER