La CEDH a déclaré qu’il n’existe pas de « risque imminent d’atteinte irréparable à un droit protégé » par sa convention, rapporte TopTribune.
Marine Le Pen, leader du Rassemblement National, a subi un nouvel échec sur le plan judiciaire. Le 9 juillet, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté sa demande de mesure provisoire concernant sa peine d’inéligibilité infligée par le tribunal correctionnel de Paris. Dans son communiqué, la CEDH a précisé que l’absence de « risque imminent d’atteinte irréparable » à un droit défendu par la Convention européenne des droits de l’homme a été constatée.
Suite à cette décision, Marine Le Pen a exprimé son mécontentement sur son compte X (anciennement Twitter), affirmant que le bras de fer juridique est loin d’être terminé.
Au motif que l’atteinte à mes droits n’est pas imminente, ce qui serait, en revanche le cas si intervenait une dissolution. Au-delà de ce « référé », la Cour est saisie au fond, de l’absence de recours effectif à l’exécution provisoire d’une peine d’inéligibilité. https://t.co/11RaiWhmir
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 9 juillet 2025
Marine Le Pen soutient qu’elle est empêchée dans son droit à se porter candidate aux élections, comme stipulé par la Convention européenne, soulignant que cela la place dans une situation où elle ne peut « pas se présenter à une élection anticipée, qu’elle soit législative ou présidentielle ».