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Le porte-parole du Kremlin a affirmé, mercredi 15 mai, que l’éventuel déploiement en Europe d’avions français dotés d’armes nucléaires n’apportera pas « de sécurité » au continent européen. « Le déploiement d’armes nucléaires sur le continent européen, ce n’est pas ce qui apportera de la sécurité, de la prévisibilité et de la stabilité », a déclaré Dmitri Peskov. Dans son intervention télévisée mardi, Emmanuel Macron a franchi un pas supplémentaire vers l’élargissement de sa dissuasion nucléaire à l’Europe. Il s’est déclaré prêt à discuter avec d’autres pays du continent du déploiement d’avions français équipés de l’arme suprême. Suivez notre direct.
Toujours le suspense sur la venue de Vladimir Poutine à Istambul. Le Kremlin a refusé de révéler la composition de la délégation russe qui se rendra en Turquie pour échanger directement jeudi avec des représentants ukrainiens. Lors de son briefing quotidien à la presse, le porte-parole de la présidence russe, n’a pas souhaité annoncer l’identité des représentants de Moscou. « Rien n’a changé à ce sujet. Nous le ferons lorsque nous aurons reçu les instructions du président Vladimir Poutine« , a-t-il dit. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a appelé Vladimir Poutine à venir à ces discussions « en personne« .
Jean-Noël Barrot menace la Russie de « sanctions dévastatrices ». Les Etats-Unis et Européens doivent « se préparer à brandir des sanctions dévastatrices » pour contraindre la Russie à cesser sa guerre en Ukraine, a déclaré mercredi 14 mai Jean-Noël Barrot. Le ministre des Affaires étrangères a affirmé sur BFMTV qu’il rencontrerait jeudi en Turquie le sénateur américain Lindsey Graham, « qui a conçu un paquet de sanctions extrêmement puissantes, avec des droits de douane de 500% sur les importations de pétrole russe et de 500% sur les pays qui aujourd’hui continuent d’importer du pétrole russe ». « C’est une manière de prendre la Russie à la gorge », a-t-il poursuivi.
Un élargissement des sanctions sur la « flotte fantôme russe ». Les ambassadeurs des 27 ont approuvé, mercredi, un durcissement des sanctions sur la « flotte fantôme » russe, ces bateaux que Moscou fait naviguer sous des pavillons de complaisance, contournant ainsi les sanctions internationales. D’après une source proche du dossier sollicitée par franceinfo, le nombre de navires dans le collimateur de l’Union européenne devrait tripler, et passer de 100 à plus de 300 navires. Cette mesure doit encore être formellement adoptée par le Conseil des affaires étrangères prévu le 20 mai.
Le président brésilien joue les médiateurs. Le président brésilien a déclaré, mercredi 14 mai, qu’il allait personnellement exhorter Vladimir Poutine à rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky en Turquie lors de négociations sur l’issue de la guerre en Ukraine. « Je vais essayer de parler à Poutine », a déclaré Lula lors d’une conférence de presse à Pékin, avant une escale prévue à Moscou lors de son retour, ajoutant : « Ça ne me coûte rien de lui dire : ‘Eh, camarade Poutine, va à Istanbul négocier, bon sang’. »