Guerre dans la bande de Gaza : Israël revendique une frappe meurtrière sur une école de l'ONU "abritant une base du Hamas"
Guerre dans la bande de Gaza : Israël revendique une frappe meurtrière sur une école de l'ONU "abritant une base du Hamas"

Guerre dans la bande de Gaza : Israël revendique une frappe meurtrière sur une école de l’ONU « abritant une base du Hamas »

06.06.2024
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Cette frappe aérienne dans le centre de la bande de Gaza a fait au moins 27 morts et de nombreux blessés, selon le Hamas.

L’armée israélienne a revendiqué, jeudi 6 juin, une frappe aérienne contre une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la bande de Gaza, qui a fait au moins 27 morts, selon le Hamas. D’après l’armée israélienne, l’établissement abritait « une base » du mouvement islamiste.

« Des avions de combat de l’armée (…) ont mené une frappe précise sur une base du Hamas placée à l’intérieur d’une école de l’UNRWA dans la région de Nousseirat », a affirmé dans un communiqué l’armée israélienne, qui a fait état de « plusieurs terroristes tués »« Des terroristes du Hamas et du Jihad islamique appartenant aux forces Nukhba et ayant participé à l’attaque meurtrière contre des communautés du sud d’Israël le 7 octobre dernier opéraient dans cette enceinte. Les terroristes ont dirigé leur campagne de terreur depuis la zone de l’école tout en l’exploitant et en l’utilisant comme abri », a ajouté l’armée israélienne.

Un afflux de blessés à l’hôpital 

Le bureau des médias du Hamas a lui annoncé au moins 27 morts et de nombreux blessés dans cette frappe contre le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza. « Un nombre considérable de martyrs et de blessés continuent d’affluer à l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa », situé dans la ville de Deir al-Balah, près de de la région visée, a déclaré le bureau des médias du Hamas, accusant l’armée israélienne d’avoir commis un « horrible massacre ».

Plus tôt dans la nuit, cet hôpital avait dit faire face à la « panne de l’un de ses générateurs électriques », ce qui risquait de compliquer le traitement de patients vulnérables et d’ainsi provoquer « une catastrophe humanitaire ».

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