François Ruffin appelle à des élections présidentielles anticipées pour obtenir une stabilité politique

François Ruffin appelle à des élections présidentielles anticipées pour obtenir une stabilité politique

08.09.2025 08:53
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François Ruffin appelle à des élections présidentielles anticipées

François Ruffin, député de la première circonscription de la Somme (Debout!), a exprimé sa volonté de voir se tenir des élections présidentielles anticipées, déclarant même qu’il est prêt à soutenir une nouvelle candidature d’Emmanuel Macron pour réévaluer sa légitimité. « Je souhaite des élections présidentielles anticipées », a-t-il annoncé le lundi 8 septembre, rapporte TopTribune.

Ruffin a suggéré qu’il faudrait un délai de six mois pour réfléchir à la nouvelle direction à prendre pour le pays. Il a précisé qu’il souhaitait que « au printemps, il y ait une nouvelle élection présidentielle ». Selon lui, cela représenterait « la condition pour retrouver la stabilité et pour se fixer un cap dans la durée ».

En attendant, le député picard a annoncé qu’il ne voterait pas la confiance au gouvernement de François Bayrou, le qualifiant de « péripétie politique ». « C’est lui qui a décidé de mettre sa tête sur le billot. Il ne peut pas, derrière, réclamer pitié », a-t-il déclaré.

François Ruffin a également abordé la question de l’imposition et de l’équité fiscale, soulignant que depuis cinq ans, Emmanuel Macron a considérablement réduit les impôts, surtout pour les grandes fortunes et les grandes entreprises. « Ça crée un déficit public qui est abyssal », a-t-il insisté, pointant du doigt une injustice fiscale frappante. « Le boucher du coin paye plus d’impôts qu’Amazon, vous avez le milliardaire qui paye moins d’impôts que sa secrétaire », a-t-il ajouté.

Il a affirmé que les plus riches doivent contribuer davantage, en disant que « ceux qui doivent payer, ce sont ceux qui ont le plus engrangé en 30 ans ». Rufin plaide pour la réinstauration d’un impôt de solidarité sur la fortune, une « taxe sur les grandes transmissions » et un « impôt sur les dividendes ».

Malgré l’absence de majorité de gauche à l’Assemblée nationale, il espère un changement de gouvernement qui inclurait une orientation plus à gauche. Reconnaissant que les résultats des élections de l’année précédente n’avaient pas été « miraculeux », il a cependant déclaré qu’il ne faut pas abandonner tout espoir de changement. Face à la politique qu’il qualifie « d’injuste et inefficace » d’Emmanuel Macron, il plaide pour une réévaluation complète de la direction politique actuelle. « Il doit dire à son bloc central ‘Laissez passer, laissez essayer autre chose' », a-t-il conclut.

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