Fonctionnaires : quelle sera la perte financière liée à la nouvelle réglementation sur les arrêts maladie ? Transavia introduit un nouveau service majeur.

Fonctionnaires : quelle sera la perte financière liée à la nouvelle réglementation sur les arrêts maladie ? Transavia introduit un nouveau service majeur.

17.07.2025 07:33
2 min de lecture

Depuis le 1er mars 2025, une réforme importante chamboule le monde des fonctionnaires en France. Le nouveau cadre d’indemnisation des arrêts maladie, validé par le projet de loi de finances (PLF) 2025, a provoqué une vague de mécontentement parmi les agents publics. Ce changement vise à aligner les modalités du secteur public avec celles du secteur privé, soulevant de nombreuses questions quant à ses implications financières et sociales, rapporte TopTribune.

Une charge financière accrue

Le principal bouleversement de cette réforme est la réduction du plafond des indemnités pour les fonctionnaires et les contractuels. Désormais, ces derniers ne reçoivent plus 100% de leur salaire pendant un arrêt maladie, mais uniquement 90% pour les trois premiers mois. Cette mesure, annoncée en janvier par Laurent Marcangeli, ministre de la Fonction publique, a pour but de réaliser une économie de 900 millions d’euros.

Pourtant, cette décision ne suscite pas l’enthousiasme. Jean-Philippe Robert, directeur du département des collectivités au sein du cabinet Diot-Siaci, a reconnu que « cela a généré énormément de mécontentements ». Cette approche est perçue comme particulièrement sévère, surtout pour les employés ayant déjà des revenus modestes.

Les agents de catégorie C dans une situation précaire

Les agents de catégorie C sont particulièrement pénalisés par cette réforme, illustrant les disparités salariales significatives au sein de la fonction publique. Représentant 75% des effectifs dans la fonction publique territoriale, ces agents touchent en moyenne 2 004 euros net par mois. En comparaison, les agents de catégorie A perçoivent environ 3 181 euros net, tandis que ceux de catégorie B gagnent environ 2 518 euros net. Dans les collectivités territoriales, le salaire moyen des agents de catégorie C chute même à 1 965 euros net par mois.

Avec la nouvelle politique, un agent en arrêt de travail pendant un mois verrait son salaire réduire à 1 768,50 euros. Jean-Philippe Robert souligne que « 10% de rémunération en moins pour les catégories C […] ça a un effet vraiment fort ».

La diminution de l’aide financière

Un autre sujet problématique est l’absence de la prime Gipa en 2024 et l’absence prévue pour 2025. Cette prime était destinée à protéger le pouvoir d’achat des fonctionnaires face à l’inflation. Laurent Marcangeli a clarifié que : « Elle n’a pas été versée en 2024, et il n’est pas prévu de la verser en 2025 ». Cette absence prolongée de la prime renforce le sentiment d’injustice parmi les agents, qui doivent faire face à une diminution de leur pouvoir d’achat, en plus des ajustements des délais de paiement.

Conséquences sur le moral des fonctionnaires et la société

Dans l’objectif d’économiser sur le budget public, cette réforme risque d’engendrer des répercussions sociales significatives, mettant en évidence son impact socio-économique. Les économies réalisées au détriment des salaires des fonctionnaires pourraient diminuer le moral et la motivation des agents, affectant ainsi leur engagement au travail. De plus, cela pourrait nuire à l’image du secteur public en tant qu’employeur attractif.

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