« Fabienne, je l’aime et je l’aimerai toujours » : déjà condamné pour des violences, il agresse à nouveau son ex-compagne.

« Fabienne, je l’aime et je l’aimerai toujours » : déjà condamné pour des violences, il agresse à nouveau son ex-compagne.

10.08.2025 09:03
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Déjà condamné en avril pour avoir agressé sa compagne, un homme âgé de 48 ans a comparu ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Toulouse. En dépit d’une interdiction de contact, il est accusé d’avoir à nouveau agressé son ex-compagne à Tournefeuille en juillet dernier, rapporte TopTribune.

Malgré les limitations imposées, ce quinquagénaire a de nouveau fait preuve de violences envers son ancienne partenaire, à Tournefeuille, lors du mois de juillet dernier. Sa comparution au tribunal correctionnel de Toulouse ce jeudi a fait ressurgir des faits de violence récents.

Le 11 juillet 2025, des voisins ont alerté les gendarmes au sujet de rixes fréquentes au sein du couple. Connaissant bien leur histoire chaotique, ces témoins ont rapporté avoir déjà été témoins d’incidents similaires. Une voisine a décrit avoir vu l’homme donner une gifle à sa compagne, décrivant l’impact comme « d’une intensité notable ». Les hurlements qui ont suivi l’ont incitée à appeler les forces de l’ordre.

À l’arrivée des gendarmes, la victime a refusé de porter plainte ou de se soumettre à un examen médical. Cependant, les voisins ont accepté de témoigner, ce qui a permis l’arrestation du suspect quelques jours plus tard. Les enquêteurs ont découvert qu’il avait été condamné le 9 avril à une peine de sept mois de prison pour des actes similaires, accompagnée d’une interdiction de contact avec la victime.

Lors de l’audience, l’accusé a nié avoir exercé des violences : « Je n’ai jamais levé la main sur Fabienne depuis ma sortie de prison ». Il a mis en doute la fiabilité des témoins, soulignant qu’une haie densément feuillue séparait les deux propriétés.

« J’étais à la rue…”

La présidente du tribunal lui a rappelé les termes de l’interdiction : « Pourquoi vous êtes-vous rendu chez votre ex-compagne? » À cela, l’accusé a répliqué qu’il était sans abri à sa sortie de prison et que celle-ci avait eu la bonté de lui offrir un logement temporaire.

La procureure a souligné son lourd passé judiciaire, comportant 18 mentions, déclarant : « Ce monsieur illustre l’incapacité à respecter autrui », et a requis une peine de 18 mois d’emprisonnement, dont six mois avec sursis probatoire.

L’avocat de l’accusé, Me Virgile Augot, a mis en avant des incohérences dans les témoignages des voisins, contestant la possibilité qu’ils aient pu apercevoir la scène depuis chez eux.

Le tribunal a finalement prononcé une peine de 18 mois de réclusion criminelle, dont six mois avec sursis probatoire, en plus d’une interdiction de contact avec la victime et d’un éloignement de la Haute-Garonne pour une durée de trois ans.

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