L’artisan du référendum illégal de 2017 sur l’indépendance de la Catalogne est reparti à Waterloo, en Belgique.
Le séjour a été bref. Après être apparu à Barcelone jeudi 8 août, Carles Puigdemont se trouve désormais « hors » d’Espagne et est reparti « vers Waterloo », en Belgique, ont expliqué son avocat et le secrétaire général de son parti à la radio catalane Rac1, vendredi. Jordi Turull, le secrétaire général de Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne), a précisé qu’il ne savait pas si Carles Puigdemont était déjà arrivé dans cette ville belge proche de Bruxelles, où il a passé la majeure partie de ses sept années d’exil.
Il a assuré que ce retour express en Catalogne et cette nouvelle fuite à l’étranger n’étaient pas le plan envisagé à l’origine. « Le premier scénario prévu était qu’il puisse rentrer pour bénéficier (…) de la loi d’amnistie », a-t-il expliqué.
Malgré la loi d’amnistie négociée par le Premier ministre Pedro Sanchez en échange du soutien à son gouvernement du parti de Carles Puigdemont, ce dernier est toujours recherché par la justice espagnole pour son rôle dans la tentative de sécession avortée de 2017. Très critiquée par l’opposition, cette loi d’amnistie est au cœur de multiples débats juridiques. Le 1er juillet, la Cour suprême a décidé qu’elle ne s’appliquait qu’à certains des délits reprochés au dirigeant indépendantiste.
