L’agence de santé publique a fait savoir que toutes ces morts concernaient des personnes âgées de 71 à 95 ans.
Trois décès de personnes âgées à La Réunion ont été imputés au chikungunya, portant à 15 le nombre de morts liés à l’épidémie qui sévit dans le département français de l’Océan indien, a annoncé Santé publique France (SPF), mercredi 28 mai. « Après la dernière réunion du comité d’imputabilité (…) ces trois dossiers ont été classés comme des décès directement liés au chikungunya » concernant des « personnes de 65 ans et plus, porteuses de comorbidités », a précisé SPF dans son bulletin épidémiologique.
Ces trois morts faisaient l’objet d’une investigation dans le cadre de l’épidémie qui a démarré en août 2024 à La Réunion, où les cas ont explosé depuis le mois de mars. Dans le détail, ces trois morts sont survenues pour deux d’entre eux« en semaine 14 et en semaine 15 pour le troisième », a souligné SPF, expliquant que tous les décès concernaient des personnes âgées de 71 à 95 ans.
« Ainsi, depuis le début de l’année, 15 décès (…) ont été classés comme liés au chikungunya », dont deux « indirectement », pour des personnes porteuses de comorbidités telles que des pathologies chroniques. Trente-six autres cas restent « en cours d’investigation », a ajouté Santé publique France. L’annonce de ces trois nouveaux décès intervient malgré tout sur fond de « décroissance épidémique » forte sur l’île.
