Au premier jour des concertations entre les partenaires sociaux sur la réforme des retraites de 2023, le Premier ministre a accordé un entretien au « Figaro ».
En cas de « blocage » sur les retraites, « le référendum est une issue », estime François Bayrou dans un entretien au Figaro(Nouvelle fenêtre), jeudi 27 février. Au premier jour des concertations entre les partenaires sociaux sur la réforme des retraites de 2023, dont le syndicat Force ouvrière a claqué la porte, le Premier ministre réaffirme que « si personne ne se met d’accord (…) on en restera au système antérieur, défini en 2023 ».
Mais il n’exclut pas de recourir au référendum « si nous étions un jour en situation de blocage ». « J’ai toujours dit que lorsque des questions sont bloquées, lorsqu’il n’y a pas de résolution possible, le référendum est une issue », explique-t-il. « Il faut que nous nous interrogions sur une trajectoire, peut-être à 20 ans, pour arriver à un rééquilibrage, avec des méthodes différentes, novatrices », affirme encore le Premier ministre.
Dans une lettre de mission envoyée mercredi, François Bayrou demande désormais aux partenaires sociaux de rétablir l’équilibre du système dans cinq ans — ce qui veut dire trouver 6 milliards d’euros d’économies supplémentaires d’ici à 2030. Jusqu’à présent, le gouvernement demandait que les comptes ne soient pas « dégradés ».