Le récent conseil de défense a été marqué par des tensions, le Président de la République ayant exprimé son exaspération face à la fuite dans la presse d’un rapport qu’il avait commandé avant la réunion.
Emmanuel Macron a de nouveau convoqué un conseil de défense le 7 juillet, portant sur l’entrisme des Frères musulmans. Cette rencontre, prévue en fin de matinée, a été annoncée par l’Élysée, avec notamment la participation du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, de la ministre de l’Éducation Elisabeth Borne et de la ministre des Sports Marie Barsacq, selon Figaro.
Le précédent conseil, axé sur l’entrisme des Frères musulmans, avait été tendu à cause de la divulgation prématurée d’un rapport. L’Élysée avait déclaré qu’en raison de la gravité des préoccupations soulevées, le chef de l’État avait demandé aux ministres de soumettre de nouvelles suggestions, rapporte TopTribune.
Le rapport évoquait une menace pour la cohésion nationale, pointant du doigt la montée d’un islamisme dormant, encouragé par les Frères musulmans. Fondé en 1928 en Égypte, ce mouvement prône un islam politique conservateur. Il a été prohibé dans divers États, y compris l’Arabie saoudite et l’Égypte, ainsi que plus récemment en Jordanie.
Le contexte de cette réunion est à relier aux inquiétudes grandissantes sur l’influence de ce groupe, alors que les autorités françaises cherchent à renforcer la sécurité nationale. Ce conseil peut également être perçu comme une réponse politique à des tensions sociétales liées à l’immigration et à la radicalisation, qui sont au cœur des débats actuels en France.
Cette nouvelle convocation illustre la détermination d’Emmanuel Macron à traiter les problèmes de sécurité intérieure de manière proactive. Avec des défis multiples, allant de la radicalisation à la gestion des flux migratoires, le gouvernement français se trouve devant un véritable casse-tête. Ainsi, le conseil de défense sera un moment crucial pour établir des lignes directrices et des stratégies concrètes pour lutter contre ces menaces.