Guerre entre Israël et le Hamas : la bande de Gaza est devenu "un mouroir, pour ne pas dire un cimetière", dénonce Jean-Noël Barrot
Guerre entre Israël et le Hamas : la bande de Gaza est devenu "un mouroir, pour ne pas dire un cimetière", dénonce Jean-Noël Barrot

Guerre entre Israël et le Hamas : la bande de Gaza est devenu « un mouroir, pour ne pas dire un cimetière », dénonce Jean-Noël Barrot

20.05.2025
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De la fumée s'échappe du camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 19 mai 2025. (BASHAR TALEB / AFP)
De la fumée s’échappe du camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 19 mai 2025. (BASHAR TALEB / AFP)

Paris hausse le ton face à Israël. Au micro de France Inter mardi 20 mai, Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a déclaré que la bande de Gaza était devenu « un mouroir, pour ne pas dire un cimetière », alors que l’armée israélienne intensifie son offensive militaire dans l’enclave palestinienne et limite très fortement l’aide humanitaire. Le chef de la diplomatie française évoque par ailleurs « une violation absolue de toutes les règles du droit international et c’est contraire à la sécurité d’Israël, à laquelle la France est attachée, car qui sème la violence, récolte la violence ». Suivez notre direct.

 De nouvelles frappes font 44 morts, selon la Défense civile. Les secouristes palestiniens ont signalé de nombreuses victimes dans de nouveaux bombardements sur l’enclave palestinienne, où l’armée israélienne intensifie son offensive militaire. « Les équipes de la Défense civile ont transféré [vers des hôpitaux] au moins 44 morts, en majorité des enfants et des femmes, ainsi que des dizaines de blessés, à la suite de nouveaux massacres commis par l’occupation […] dans plusieurs zones de la bande de Gaza » dans la nuit de lundi à mardi, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours.

La France, le Royaume-Uni et le Canada dénoncent les « actions scandaleuses » d’Israël à Gaza. Dans une déclaration jointe, Emmanuel Macron, Keir Starmer et Mark Carney ont prévenu lundi qu’ils ne resteraient « pas les bras croisés » face aux « actions scandaleuses » du gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou à Gaza, menaçant de « mesures concrètes » s’il ne cesse pas son offensive militaire et ne débloque pas l’aide humanitaire. Le chef du gouvernement israélien a vivement réagi à cette attaque, estimant que ces trois dirigeants occidents offrent une « immense récompense » au Hamas.

L’aide humanitaire entre au compte-goutte. Sous la pression de certains de ses alliés,  Benyamin Nétanyahou a annoncé la reprise très limitée des livraisons de nourriture dans la bande de Gaza. Mais cette autorisation est loin d’apaiser les craintes de l’ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois contre le risque de famine à Gaza. « C’est de la poudre aux yeux, c’est une façon de dire ‘oui, on fait rentrer de la nourriture’, mais c’est presque symbolique », a dénoncé Claire Nicolet, de Médecins Sans Frontières (MSF). « Deux millions de personnes sont affamées » à Gaza, alors que des « tonnes de nourriture sont bloquées à la frontière », a déploré l’OMS.

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