Des manifestants dévoilent un dessin de Trump et Netanyahu à Tel Aviv

Des manifestants dévoilent un dessin de Trump et Netanyahu à Tel Aviv

29.09.2025 20:53
3 min de lecture

Des manifestations en Israël expriment le mécontentement envers Trump et Netanyahu

Des manifestants israéliens ont ciblé le président Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de leur rencontre à la Maison Blanche lundi, en dévoilant un nouveau dessin sur une plage de Tel Aviv, près de l’ambassade des États-Unis, rapporte TopTribune.

Le portrait, non publié par TIME, représentait Trump et Netanyahu face à face, ce dernier étant dépeint avec un nez allongé. En dessous de l’œuvre, les mots : « Ne vous laissez pas duper à nouveau. »

Les manifestants, dont l’identité exacte reste inconnue, ont critiqué Netanyahu pour ne pas avoir encore sécurisé le retour des derniers otages israéliens retenus captifs à Gaza depuis le 7 octobre 2023.

Cela ne constitue pas la première fois que des manifestants israéliens expriment leurs griefs sur les plages de Tel Aviv. Ces actes de protestation signalent une rébellion intérieure croissante contre les actions du gouvernement de Netanyahu.

Le 13 septembre, une installation avait déjà été révélée sur la même étendue de sable, faisant face au bureau de l’ambassade des États-Unis. Là encore, des portraits de Trump et Netanyahu étaient visibles, chacun tirant sur deux extrémités du ruban jaune, devenu le symbole des otages israéliens. Les mots « Guerre Nobel » étaient épelés en dessous, le ruban jaune laissant couler une substance rouge, évoquant apparemment du sang.

Le 5 septembre, une autre démonstration sur la plage montrait Trump comme le marionnettiste de Netanyahu, insinuant une référence aux otages, avec encore une fois le symbole du ruban jaune. Les mots sous l’installation disaient : « Vous voulez sauver ?! Sauvez ! Ne parlez pas ! »

Des milliers d’Israéliens avaient pris part à une journée d’activisme nationale en août, appelant à un cessez-le-feu urgent, exigeant le retour des otages et critiquant la décision du gouvernement israélien d’étendre ses opérations militaires à Gaza. « Nous entendons parler de conquérir Gaza, ce sera une sentence de mort pour nos otages, » a déclaré Viki Cohen, la mère de l’otage Eli Cohen, s’adressant à une foule de manifestants lors d’une manifestation précédente.

Ces divers mouvements de protestation surviennent alors que des inquiétudes mondiales grandissent concernant la crise de malnutrition à Gaza et l’impact de la guerre Israël-Hamas sur les civils.

Le Premier ministre Netanyahu a concentré une grande partie de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU sur les 48 otages qu’il pense toujours retenus à Gaza, 20 d’entre eux étant selon lui encore en vie. « Nos braves héros, c’est le Premier ministre Netanyahu qui vous parle en direct des Nations Unies. Nous ne vous avons pas oubliés, même pas une seconde, » a-t-il déclaré, d’abord en hébreu, puis en anglais.

Trump a également mentionné les otages dans son propre discours à l’ONU, exhortant à une négociation rapide pour ramener les otages. « Nous devons le faire. Nous devons négocier. Immédiatement. Nous devons ramener les otages, » a-t-il insisté.

Les deux leaders ont vivement critiqué le nombre croissant de pays occidentaux qui ont reconnu un État palestinien, arguant que cela représentait une « récompense » pour le Hamas. Les chefs d’État discuteront d’un chemin viable vers la paix lors de la visite de Netanyahu à la Maison Blanche.

Trump a affirmé sur Truth Social dimanche qu’il existait « une véritable chance pour la grandeur au Moyen-Orient. Tous sont d’accord pour quelque chose de spécial. C’est la première fois. Nous allons y parvenir. »

Netanyahu a semblé plus prudent dans sa propre déclaration dimanche, indiquant : « Nous y travaillons. Ce n’est pas encore finalisé, mais nous travaillons avec l’équipe du président Trump, en fait, en ce moment. »

La guerre Israël-Hamas a débuté après qu’Hamas a lancé une attaque terroriste contre Israël le 7 octobre 2023, tuant plus de 1 200 personnes et capturant environ 250 otages. Plus de 66 000 Palestiniens ont été tués depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé de Gaza.

En l’absence de surveillance indépendante sur le terrain, ce ministère est la principale source de données sur les victimes, s’appuyant sur des groupes humanitaires, des journalistes et des organismes internationaux. Ses chiffres ne font pas de distinction entre civils et combattants et ne peuvent pas être vérifiés de manière indépendante par TIME. Des données de l’IDF suggèrent un taux de mortalité civil palestinien de 83 %.

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