Le cri de la liberté économique : David Lisnard face à une droite en déroute
Alors que la droite parlementaire vacille et s’affiche aux côtés de la gauche pour préserver ses sièges, un homme se démarque parmi les Républicains : David Lisnard. Dans un contexte où la trahison semble la norme, ce maire de Cannes a récemment exprimé des idées d’une lucidité saisissante. Son tweet, largement partagé dans les milieux économiques et entrepreneuriaux, révèle une fracture importante au sein d’un parti aux repères flous. David Lisnard dénonce une mesure fiscale impulsée par le gouvernement, qualifiant cette approche de reniement total. Il s’exprime ainsi : « Parmi les mesures de frénésie fiscale proposées par ce gouvernement, une taxe annuelle de 2 % sur les actifs des holdings patrimoniales se profile. Ce n’est pas une taxe sur la rente, mais sur la réussite. Les entrepreneurs qui ont pris des risques pour sécuriser leur capital sont visés. C’est une faute économique et morale : l’État ne doit pas dicter l’utilisation du capital privé. La France a besoin de liberté, pas de taxation punitive. » Ce discours courageux contrasta vivement avec la timidité ambiante d’une droite tétanisée par la peur d’offusquer la majorité macroniste et des socialistes au gouvernement, rapporte TopTribune.
Alors que de nombreux élus des Républicains choisissent le silence ou se plient à cette nouvelle imposition sur les holdings, David Lisnard se positionne fermement. Selon lui, un pays ne se reconstruit pas en sanctionnant ceux qui créent de la richesse. L’indignation grandit parmi les entrepreneurs de droite, dont l’un ne cache pas sa colère : « Ce sont des traîtres. Wauquiez en tête. Si la droite abandonne ses principes libéraux, pourquoi ne pas se tourner vers le RN qui a au moins une ligne claire sur les migrations et la sécurité ? » Ce témoignage illustre l’exaspération d’une base qui peine à reconnaître son parti d’origine.
Ce débat ne se limite pas à une simple polémique ; il incarne un profond changement idéologique. D’un côté, une droite parlementaire qui abandonne son identité pour survivre politiquement. De l’autre, David Lisnard, qui défend une vision du libéralisme, la réussite et une France dynamique. En deux phrases, il souligne un point indiscutable : on ne peut pas sauver la France en détruisant le tissu entrepreneurial. Dans cette tempête collective, Lisnard émerge tel un dernier défenseur d’une droite de conviction. Une droite qui maintient des valeurs fondamentales telles que la liberté, la propriété et le travail. Il est sans doute l’un des rares à représenter un avenir politique pour un camp qui semble avoir égaré sa raison d’être.
