Couple, célibat, relation d’un soir, crush... Quelles sont les habitudes affectives des moins de 30 ans ?
Couple, célibat, relation d’un soir, crush... Quelles sont les habitudes affectives des moins de 30 ans ?

Couple, célibat, relation d’un soir, crush… Quelles sont les habitudes affectives des moins de 30 ans ?

19.06.2024
1 min de lecture

L’étude de l’Institut national d’études démographiques, publiée mercredi, montre qu’on est, en réalité, loin des discours sur la soi-disant « fin du couple » chez les moins de 30 ans.

C’est une enquête sociologique inédite. L’INED, l’Institut national d’études démographiques publie, mercredi 19 juin, une étude sur la vie affective des moins de 30 ans. Elle porte sur un échantillon représentatif de 10 000 personnes âgées de 18 à 30 ans, qui vivent en France, et elle indique qu’en 2023, quatre jeunes adultes sur cinq ont connu une relation sexuelle ou amoureuse. Les deux tiers des moins de 30 ans disent avoir été en couple, un couple amoureux dans 94% des cas. Ils étaient colocataires dans seulement un tiers des cas.

La cohabitation reste un horizon désirable pour 75% d’entre eux, mais en raison de l’allongement des études, et le recul de l’âge du premier emploi stable, écrivent les auteurs, la vingtaine est devenue une période d’expérimentation relationnelle durant laquelle les jeunes ne pensent pas forcément à s’installer.

Une diversité de relations

Entre le couple et le célibat, cette étude montre aussi qu’avant 30 ans les relations intimes sont très diverses. Quelque 21% des moins de 30 ans disent avoir connu une ou plusieurs relations d’un soir, surtout après une séparation. Il s’agit d’histoires éphémères détachées de tout sentiment amoureux dans les deux tiers des cas. Ensuite, 15% des jeunes adultes ont vécu des expériences que les sociologues appellent des “relations suivies”, et que les intéressés appellent des sex friends, des “ amitiés avec un plus”, flirts ou aventures. Ces relations ne rentrent pas dans la catégorie du couple, mais génèrent des sentiments amoureux dans la moitié des cas. Enfin, « le crush », une relation envisagée mais qui ne débouche sur rien représente une autre expérience affective mesurée dans cette enquête. Un tiers des sondés déclarent être tombés amoureux d’une personne avec qui il ne s’est rien passé. 
 
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, à l’ère du numérique, les applications de rencontre ne sont pas la voie privilégiée pour trouver un partenaire. Elles n’ont mis en relation que 11% des couples. Loin derrière le lieu d’étude ou le lieu de travail, qui restent l’environnement de rencontre le plus fréquent. Un couple sur trois se forme dans ce cadre-là chez les moins de 30 ans, juste devant les bars, les concerts, les festivals, la rue ou les commerces, lieu de rencontre d’un couple sur quatre.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Dernières nouvelles