Confiance : Bayrou utilise le 49.1 devant une Assemblée opposée

Confiance : Bayrou utilise le 49.1 devant une Assemblée opposée

26.08.2025 10:23
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Le 25 août 2025, lors d’une conférence de presse à Paris, François Bayrou a annoncé sa volonté de demander un vote de confiance le 8 septembre à l’Assemblée nationale, s’appuyant sur une déclaration de politique générale centrée sur l’orientation des comptes publics. Selon François Bayrou, la confiance est essentielle avant d’aborder les discussions budgétaires de l’automne, rapporte TopTribune.

François Bayrou a souligné qu’il activerait la responsabilité de son gouvernement en vertu de l’article 49.1 lors de la séance prévue le 8 septembre 2025. Ce vote de confiance concernera la ligne directrice générale de la politique budgétaire, précédant l’analyse des mesures spécifiques à l’automne. « Le surendettement représente un danger immédiat », a indiqué le Premier ministre, s’attachant à la dette comme étant l’une des priorités du gouvernement. Il a également reconnu les risques liés à cette annonce en affirmant : « Oui, c’est risqué, mais c’est encore plus risqué de ne rien faire. »

Concernant le contenu de sa déclaration, François Bayrou a évoqué un effort d’économies évalué à environ 44 milliards d’euros en 2026, présenté comme un objectif de travail plutôt qu’une liste définitive, afin d’encadrer le débat public. À ce stade, plusieurs leviers ont été mentionnés, notamment : la suppression de deux jours fériés, le gel de certains barèmes fiscaux et d’allocations, ainsi que des ajustements de franchises. Ces mesures seront discutées et affinées après le vote de confiance, si le gouvernement maintient sa position. Le Premier ministre a aussi réitéré l’objectif d’un déficit public fixé à 4,6 % du PIB en 2026, comparativement à 5,8 % l’année précédente.

Suite à cette annonce, diverses forces d’opposition ont clairement exprimé leurs positions vis-à-vis du vote de confiance. La France insoumise a déclaré son intention de voter contre, relayé par Le Monde. Les Écologistes et le Parti communiste français ont également fait savoir qu’ils s’opposeraient au vote de confiance. Dans une démarche similaire, Marine Le Pen a annoncé que le Rassemblement national voterait également contre.

Du côté socialiste, Olivier Faure a jugé « inimaginable » que le Parti socialiste accorde sa confiance au Premier ministre, confirmant ainsi son statut d’opposition. En revanche, au sein de la majorité relative soutenant le gouvernement, Ensemble pour la République, Les Démocrates (MoDem) et Horizons & Indépendants se sont engagés à voter la confiance, selon les informations de TF1.

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