Condamnation de Nicolas Sarkozy : Eric Dupond-Moretti défend l’humanité des magistrats politiques

Condamnation de Nicolas Sarkozy : Eric Dupond-Moretti défend l’humanité des magistrats politiques

26.09.2025 12:44
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Condamnation de Nicolas Sarkozy : Éric Dupond-Moretti appelle au respect de la justice

Au lendemain de la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs, l’ancien garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a mis en avant le recours à l’appel comme voie appropriée pour contester cette décision de justice, rapporte TopTribune.

Dans le cadre de cette condamnation, qui a suscité de vives réactions, Dupond-Moretti a souligné l’importance de considérer les magistrats comme des êtres humains ayant leurs propres sensibilités politiques. Il a déclaré : « Les magistrats sont des êtres humains, ils ont des sensibilités politiques et vous ne pouvez pas le leur interdire. »

Il a également précisé que, bien qu’il soit essentiel pour les magistrats de faire abstraction de leurs opinions politiques pour rendre justice, la majorité d’entre eux se comportent de manière professionnelle. « Maintenant, le bon magistrat, c’est celui qui sait faire abstraction de ses opinions politiques pour bien juger, » a-t-il ajouté, regrettant les incessants procès faits à la justice.

Concernant la sentence infligée à Sarkozy et le mandat de dépôt non suspensif, l’ancien ministre a déclaré qu’un « ancien garde des Sceaux et ministre de la Justice ne peut pas commenter des décisions de justice. » Dupond-Moretti a noté que la critique exprimée par Sarkozy, qui a fait référence à un sentiment de ‘haine’, était une réaction personnelle. « La façon de contester une décision de justice, c’est d’user des voies de recours, ce qu’il a fait. Nicolas Sarkozy est présumé innocent aujourd’hui, il sera jugé en appel, nous verrons. »

Il a aussi reconnu que la nature du mandat de dépôt suscite des interrogations au sein de la classe politique et de l’opinion publique. « Moi, j’attends de lire avec beaucoup d’impatience, il est vrai, la justification qui est celle du tribunal pour ordonner le mandat dépôt, l’exécution provisoire. » Toutefois, il a insisté sur le fait qu’il est difficile de porter un jugement sans avoir accès à l’ensemble du dossier judiciaire : « On est spectateurs, d’une certaine façon. Je pense qu’il y a des centaines de milliers de pages de dossiers. Moi, je ne les connais pas, je ne vais pas les commenter. »

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