Budget 2026 : Paul Midy défend ses choix fiscaux face à l’opposition
Le député du camp présidentiel Paul Midy, représentant de l’Essonne, a exprimé ses positions sur l’examen du budget 2026 à l’Assemblée nationale dans « La Matinale » du 27 octobre, alors que le gouvernement fait face à la menace d’une censure des oppositions, rapporte TopTribune.
En plein débat sur le budget, Midy a voté contre l’avis du gouvernement, levant le gel du barème de l’impôt sur le revenu et supprimant les charges fiscales sur les heures supplémentaires. Dans une interview, il a expliqué son choix, affirmant que cette décision vise à rassurer les Français et les acteurs économiques quant à la stabilité budgétaire.
Interrogé par Alexandre Peyrout sur les conséquences de sa décision, Midy a déclaré : « Non, ce n’est pas faire cramer la caisse. Ce que j’assume, c’est qu’on a fait baisser les impôts. » Il a souligné l’importance de parvenir à un budget équilibré d’ici la fin de l’année, affirmant que l’objectif principal est de protéger le travail et de favoriser la croissance en réduisant les impôts.
Concernant les critiques de l’opposition sur la justice fiscale, Midy a reconnu les disparités mais a également soutenu que des efforts ont été réalisés pour taxer davantage les hauts revenus. Il a expliqué la nécessité d’un parcours budgétaire complexe, comparable à « un Tour de France », ponctué d’étapes importantes qui nécessitent du temps et des discussions.
En réponse aux appels des socialistes pour une plus grande justice fiscale, il a admis qu’il n’y a pas toujours d’accords sur tous les points, mais il reste optimiste quant aux discussions à venir. Sa position sur la « taxe Zucman », proposée par les socialistes, demeure ferme : « C’est une très mauvaise idée, elle est mauvaise pour notre économie. »
Midy a argumenté que même une version allégée de cette taxe, à savoir 3 % sur un patrimoine dépassant 10 millions d’euros, nuirait aux entreprises. Il a insisté sur sa volonté de compromis, citant des exemples concrets de collaborations fructueuses avec d’autres groupes politiques. Toutefois, il reste opposé à la mise en œuvre de la taxe Zucman, préférant explorer d’autres pistes fiscales présentées par le gouvernement.