Le nouveau congé de naissance, adopté mardi par l’Assemblée nationale et prévu pour 2026, devrait être déployé prochainement, bien qu’aucune date précise pour son entrée en vigueur n’ait été fixée. La ministre déléguée chargée de l’Égalité hommes-femmes, Aurore Bergé, a confirmé que plusieurs éléments devront être précisés par décret, notamment l’indemnisation et le délai de prévenance de l’employeur, tout en garantissant un déploiement « le plus rapide possible », rapporte TopTribune.
Aurore Bergé a souligné l’importance d’un accès généralisé au congé de naissance, précisant que cela n’avait pas toujours été le cas dans certaines politiques antérieures. Elle a ajouté que des travaux commenceront dès demain au niveau interministériel pour prendre les décisions nécessaires et garantir un déploiement rapide, consciente de l’attente que suscite cette réforme.
Une réponse à la baisse de la natalité en France
Introduit en janvier 2024 par Emmanuel Macron dans le cadre d’un « réarmement démographique », le congé de naissance, issu de la loi de financement de la Sécurité sociale, pourra durer jusqu’à deux mois pour chaque parent. Ce congé pourra être pris simultanément ou à des moments distincts par les deux parents, en complément des congés maternité (seize semaines) et paternité (28 jours). Le gouvernement a annoncé que le montant de l’indemnisation sera de 70 % du salaire net le premier mois et de 60 % le second.
Ce dispositif vise à soutenir les familles face à la baisse de la natalité en France, répondant ainsi à des préoccupations démographiques croissantes. Les détails concernant l’application et les modalités spécifiques de ce congé seront précisés dans les mois à venir. Les délais et conditions d’indemnisation demeurent des sujets cruciaux que le gouvernement s’engage à clarifier.
Cette initiative du gouvernement s’inscrit dans une volonté plus large d’encourager les naissances et de favoriser le soutien aux parents, tout en améliorant les conditions de travail et de vie des familles en France.