Elle a été « isolée à la surface du matériel de la Station spatiale chinoise » et va être étudiée plus précisément.
Une découverte qui pourrait en amener d’autres. Des chercheurs ont identifié une nouvelle espèce de bactérie qui s’est développée dans la station spatiale chinoise Tiangong, rapporte, mardi 20 mai, China Science, la revue scientifique de l’Etat chinois. Le South China Morning Post s’en faisait l’écho dès le 17 mai, tandis que l’International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, une revue scientifique britannique, a publié un article sur le sujet le 3 mars.
« La souche, officiellement nommée Niallia tiangongensis, est une nouvelle variante d’une bactérie terrestre déjà connue et a été découverte dans une cabine de la station spatiale », révèle le South China Morning Post, qui s’appuie sur l’article du International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology. Celui-ci précise que cette « souche » est « sporulée et en forme de bâtonnet ».
« Une remarquable adaptabilité à l’environnement spatial »
Cette bactérie a été « isolée à la surface du matériel de la Station spatiale chinoise », précise la revue scientifique. D’après elle, cette bactérie a développé« une meilleure capacité à combattre le stress oxydatif » et parvient « à inverser les dommages induits par les radiations », ce qui accroît sa capacité de résistance dans l’espace.
« Le micro-organisme présente une remarquable adaptabilité à l’environnement spatial, offrant des indications précieuses pour la conception d’engins spatiaux, l’agriculture, l’industrie et la médecine », affirme China Science. « Comprendre les caractéristiques des microbes lors des missions spatiales de longue durée est essentiel pour préserver la santé des astronautes et maintenir la fonctionnalité des engins spatiaux », affirment les neuf scientifiques auteurs de l’article dans l‘International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology.