Le PSG a créé l’exploit, mardi soir au bout de la nuit, à Liverpool en se qualifiant pour les quarts de finale après la séance de tirs au but. Selon le consultant football de franceinfo, le héros du soir s’appelle Gianluigi Donnarumma.
« C’est l’un des plus grands exploits de l’histoire du club« , assure mercredi 12 mars Bixente Lizarazu, champion du monde 1998 avec les Bleus, et consultant football de franceinfo. Le PSG a réussi mardi soir la performance d’arracher sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions en battant Liverpool aux tirs au but.
« Sur les deux confrontations, ils ont montré leur talent, leurs qualités techniques« , estime l’ancien défenseur. Grâce à un grand Gianluigi Donnarumma, les Parisiens ont su résister à la pression des « Reds », notamment en seconde période. « Il est souvent critiqué, ciblé. C’est le héros de la soirée. Il a été formidable pendant tout le match« , salue Bixente Lizarazu.
franceinfo : Comment jugez-vous la performance des Parisiens ?
Bixente Lizarazu : C’est pour moi l’un des plus grands exploits de l’histoire du club. Le PSG a été dominateur trois mi-temps sur quatre. Sur les deux confrontations, ils ont montré leur talent, leurs qualités techniques. Ce qui a été vraiment intéressant sur ce match retour, c’est qu’ils ont résisté sans oxygène. En deuxième période, Liverpool a poussé de façon incroyable et le Paris Saint-Germain a énormément souffert. Ils n’ont pas craqué, ils ont montré beaucoup de caractère. Quand on est acculé, on peut perdre le contrôle. Paris ne l’a pas perdu. Ils ont même été dominateurs à nouveau en prolongation et ils ont eu plus de sang froid sur les tirs au but.
« C’est vraiment un exploit. Ils ont éliminé Liverpool qui est en tête en Angleterre, qui était première du groupe en Ligue des champions. Aujourd’hui, on a une vraie référence. »Bixente Lizarazu
à franceinfo
On a vu un grand Donnarumma. Il a fait la différence ?
Il était attendu puisqu’il avait fait une petite faute de main au match aller. Il avait été critiqué. Il est souvent critiqué, ciblé. C’est le héros de la soirée. Il a été formidable pendant tout le match, il a ralenti cette pression de Liverpool et puis sur la séance de tirs au but, il a été décisif. Il a été au rendez-vous.
Luis Henrique met tout le temps le collectif en avant. C’est le résultat de sa méthode ?
Le collectif, c’est toujours quelque chose d’important. Simplement, au Paris Saint-Germain, il y avait toujours cette culture des stars, mais sans être capable de créer un collectif. Au Real Madrid, ils ont la culture des stars, mais ils arrivent à créer un collectif puisque c’est l’équipe qui a gagné le plus de Ligue des champions. Ils ont décidé d’aller vers quelque chose de complètement différent. Une équipe beaucoup plus jeune que l’on tient mieux peut-être quand on est entraîneur. Ils ont créé un collectif vraiment soudé, très solide. Mais en même temps, Luis Henrique a su évoluer parce qu’il était dans une forme de dogmatisme de la possession de balle. Mais cette équipe est très forte en contre-attaque. J’ai toujours dit que les attaquants du Paris Saint-Germain sont très forts quand on leur laisse la liberté de prendre l’espace parce qu’ils vont très vite, ils sont très bons dribbleurs. On a tactiquement quelque chose d’assez complet, à la fois la qualité de la possession de balle par séquence, et ensuite laisser partir les chevaux devant. Cette équipe du Paris Saint-Germain me paraît très complète.
Aston Villa ou Bruges, ce sera plus facile en quart de finale ?
Beaucoup plus facile ! C’est un quart qui est largement à la portée du Paris Saint-Germain, surtout par rapport à ce qu’ils ont réalisé contre Liverpool. Ça se complique s’ils vont en demi-finale, mais là, c’est à leur portée, clairement.