Toutes les viandes sont donc désormais concernées. Leur origine, lieu de naissance, d’élevage et d’abattage, doivent être mentionnés sous peine d’amendes de 1 500 euros à 3 000 euros.
Un décret publié mardi au Journal officiel impose dès mercredi 19 février l’indication de « l’origine ou de la provenance des viandes des espèces porcines, ovines et de volailles » dans les établissements de restauration. Une « avancée significative en matière de transparence sur l’origine des viandes » et un « soutien précieux pour nos producteurs locaux », salue la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, dans un communiqué.
Désormais, dans tous les établissements de restauration, y compris la restauration d’entreprise, les cantines scolaires, les professionnels ont l’obligation d’indiquer l’origine de la viande qu’ils cuisinent, leur lieu de naissance, d’élevage, et d’abattage. Toutes les viandes sont concernées : porc, agneau, poulet, etc. L’obligation était déjà en vigueur pour la viande bovine depuis 2002 suite à la crise de la « vache folle ».
Renforcer la confiance des consommateurs
L’obligation s’applique « aux viandes achetées crues par les restaurateurs et non aux viandes achetées déjà préparées ou cuisinées », peut-on lire dans le décret. En cas de non-respect, les responsables des établissements risquent une amende de 1 500 euros, jusqu’à 3 000 euros en cas de récidive.
La mesure n’est toutefois pas inédite : en mars 2022, un décret l’impose de façon indentique, mais pour une durée limitée, du 1er mars 2022 au 29 février 2024. Le nouveau décret n’a aucune limite de temps. « Ce décret représente une avancée significative en matière de transparence sur l’origine des viandes, renforçant ainsi la confiance des consommateurs. Il constitue également un soutien précieux pour nos producteurs locaux, tout en mettant en valeur nos pratiques d’élevage et la qualité des produits français », salue la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, dans un communiqué à quelques jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture.