« La majorité de la direction de l’organisation a été tuée », a revendiqué Herzi Halevi, quelques heures après avoir annoncé qu’il quitterait en mars son poste de chef d’état-major.
L’armée israélienne défend ses opérations dans la bande de Gaza. Le chef d’état-major démissionnaire israélien a affirmé, mardi 21 janvier, que ses troupes avaient tué quelque « 20 000 agents du Hamas » durant les quinze mois de guerre dans la bande de Gaza contre le mouvement islamiste palestinien. « La majorité de la direction de l’organisation a été tuée », a précisé le général Herzi Halevi, dans une intervention télévisée, quelques heures après avoir annoncé qu’il quitterait ses fonctions début mars. Le dernier bilan du ministère de la Santé gazaoui, dirigé par le Hamas, fait état de plus de 47 000 morts, sans distinguer civils et combattants, un décompte largement sous-estimé selon une étude publiée en janvier.
Israël mène une opération militaire à Jénine. Au moins huit personnes ont été tuées dans cette ville de Cisjordanie occupée, selon l’Autorité palestinienne. Le secrétaire général de l’ONU a appelé les forces de sécurité israéliennes à une « retenue maximale ».
Quatre otages doivent être libérées samedi. Ces quatre femmes israéliennes retenues à Gaza doivent être libérées lors du deuxième échange de prisonniers avec l’Etat hébreu prévu dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, a annoncé à l’AFP Taher al-Nounou, un haut dirigeant du mouvement islamiste palestinien. Les négociations sont censées aboutir à la libération, étalées sur six semaines, de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Un ministre israélien remercie Donald Trump pour son soutien « inébranlable ». Bezalel Smotrich, a salué la décision du président américain de lever les sanctions américaines à l’égard de colons israéliens accusés de violences contre des Palestiniens en Cisjordanie occupée. « La levée des sanctions contre les colons extrémistes les encourage à commettre davantage de crimes contre notre peuple », a réagi de son côté le ministère palestinien des Affaires étrangères.
Le président américain doute que le cessez-le-feu soit respecté jusqu’au bout. « Ce n’est pas notre guerre, c’est leur guerre. Mais je ne suis pas confiant », a déclaré Donald Trump au sujet de la trêve dans la bande de Gaza. Celui qui s’est décrit comme un « pacificateur », a néanmoins assuré qu’il soutiendrait résolument Israël.