Dans un courrier, le parti Calédonie ensemble dénonce « une indépendance gouvernementale autoproclamée, contraire à l’Accord de Nouméa et à la loi organique ».
Le mouvement Calédonie ensemble a démissionné, mardi 24 décembre, du gouvernement collégial à la tête de la Nouvelle-Calédonie, entraînant automatiquement la chute de l’exécutif local. Cette nouvelle renverse « le dix-septième gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, le premier présidé par un indépendantiste », précise Nouvelle-Calédonie La 1ère(Nouvelle fenêtre).
Dans un courrier annonçant sa démission, le parti Calédonie ensemble (centre-droit, affilié à Renaissance) déclare que « depuis les événements du 13 mai, (le) pays s’est enfoncé dans une profonde détresse économique et sociale. En pareilles circonstances, la solidarité entre les institutions (…) constitue une ardente obligation ». « Je ne peux que constater que ça n’a pas été le cas et je le regrette », écrit Jérémie Katidjo-Monnier, membre démissionnaire du gouvernement calédonien, dans ce courrier, relayé sur X(Nouvelle fenêtre) par un journaliste de France Télévisions. Il dénonce encore « une indépendance gouvernementale autoproclamée, contraire à l’Accord de Nouméa et à la loi organique ».