La progression des flammes en Grèce a déjà contraint plusieurs dizaines de milliers de personnes à fuir leur logement. Certaines banlieues d’Athènes ont été évacuées.
Le brasier est aux portes d’Athènes, lundi 12 août. Dans la commune de Pollini (Grèce), des flammes de plusieurs mètres de hauteur consument bâtiments et entrepôts. Les habitants n’ont pas le choix et doivent intervenir au côté des pompiers. Les moyens déployés sont dérisoires : tuyaux d’arrosage, seaux d’eaux qu’on se passe de main en main pour éteindre le feu qui résiste. « Les pompiers font ce qu’ils peuvent mais ils ne sont pas assez et les volontaires ne sont pas formés », déplore un habitant.
Au bout de quelques heures, un foyer est maîtrisé. Plus de 10 000 hectares ont déjà brûlé. À Dionysos, qui se situe à une vingtaine de kilomètres d’Athènes, la violence de l’incendie a poussé beaucoup d’habitants à partir. Mardi 13 août, ceux qui sont restés peuvent enfin souffler. Des hélicoptères bombardiers d’eau survolent toujours la région pour intervenir sur les reprises de feu éloignées. Les pompiers vont continuer d’arroser la végétation. Ils craignent que le vent ne vienne souffler à nouveau sur les braises et que l’enfer ne reprenne dans la nuit.
