Le parquet de Paris a confirmé qu’une enquête pour atteintes à un système automatisé de données avait été ouverte et confiée à l’Office central anti-cybercriminalité.
Les données personnelles sensibles d’athlètes israéliens participant aux Jeux olympiques, qui avaient été divulguées en ligne, ont été « en principe » retirées des réseaux sociaux, a annoncé le parquet de Paris mardi 30 juillet. Sollicité par l’AFP, il a confirmé qu’une enquête pour atteintes à un système automatisé de données avait été ouverte et confiée à l’Office anti-cybercriminalité (Ofac), « afin de rechercher comment ces données (…) auraient pu être obtenues ».
Elles avaient été divulguées vendredi illégalement sur des réseaux sociaux, ce qui a conduit l’Ofac à engager des actions pour obtenir leur retrait des supports concernés. Israël avait mis en garde la France jeudi contre des menaces potentielles « d’attaques terroristes » contre ses athlètes et ses touristes par des groupes soutenus par l’Iran pendant les Jeux olympiques de Paris. Le pays a également accusé l’Iran de « terrorisme numérique » visant à « susciter la peur » parmi la délégation israélienne aux JO de Paris.
Une autre enquête est en cours à Paris, pour menaces de mort aggravées, après des mails menaçants envoyés à trois athlètes israéliens devant participer aux Jeux olympiques. Il s’agit d’un même message, rédigé en anglais, « provenant de deux adresses mails différentes du GUD, le groupe d’extrême droit dissous », a précisé une source policière à France Télévisions. Ce mail fait référence à la prise d’otages d’athlètes d’Israël par un commando palestinien aux Jeux de Munich en 1972.