Alors qu’elle n’a pas reçu officiellement l’investiture des démocrates, la vice-présidente de Joe Biden est déjà en meeting dans plusieurs États et teste son discours anti-Trump.
Depuis le retrait de Joe Biden, le parti démocrate s’est presque unanimement regroupé autour de sa vice-présidente Kamala Harris, qui s’est lancée dans la course à la présidentielle sans attendre l’investiture officielle de son parti. Une candidate accueillie notamment avec grand enthousiasme mardi 23 juillet par quelques milliers de personnes rassemblées dans le gymnase d’un lycée en périphérie de Milwaukee, dans le Wisconsin.
Son pupitre portait l’écusson de la vice-présidente, mais c’est bien pour la présidence que Kamala Harris était en meeting mardi 23 juillet dans l’un des Etats-clés de cette campagne. « Vous nous avez aidés à l’emporter en 2020, dit-elle, et nous gagnerons encore ». Face à une foule électrique, revigorée par la tournure des évènements, la candidate Harris joue un refrain déjà rodé : l’ex-procureure opposée au criminel, la classe moyenne face au milliardaire et l’avenir contre le passé, notamment sur la question de l’avortement.
« Nous stopperons la politique extrémiste d’interdiction de l’avortement de Donald Trump, parce que nous faisons confiance aux femmes pour prendre les décisions qui concernent leur corps », lance-t-elle. Vingt minutes d’un discours très offensif conclu par un bouquet final : « Lorsque nous nous battons, nous gagnons ! », hurle-t-elle avec la foule. Plus le temps de traîner : à bientôt cent jours de l’élection, Kamala Harris sera mercredi dans l’Indiana et jeudi 25 juillet au Texas.