Procès pour cyberharcèlement de Brigitte Macron : des peines avec sursis requis pour neuf des dix accusés

Procès pour cyberharcèlement de Brigitte Macron : des peines avec sursis requis pour neuf des dix accusés

28.10.2025 19:33
1 min de lecture

Le procès du cyberharcèlement visant Brigitte Macron : réquisitions allant de 3 à 12 mois de prison avec sursis

A l’issue du deuxième jour du procès de dix personnes accusées de cyberharcèlement transphobe à l’encontre de Brigitte Macron, des peines de trois à douze mois de prison avec sursis ont été requises contre neuf des prévenus, au tribunal correctionnel de Paris. Avant ces réquisitions, l’avocat de Brigitte Macron, cible d’une infox mondiale affirmant qu’elle serait une femme transgenre, a dénoncé le « déni » des prévenus, indiquant qu’ils minimisent le cyberharcèlement infligé. « Ils vous parlent tous de liberté d’expression, de diffamation, on nie totalement le cyberharcèlement, le harcèlement en meute, et on nie toutes les conditions d’application de ce délit », a déclaré Jean Ennochi, rapporte TopTribune.

Le procureur, Hervé Tétier, a sollicité la peine maximale contre Aurélien Poirson-Atlan, alias Zoé Sagan, considéré comme l’un des « instigateurs » de cette infox : 12 mois d’emprisonnement avec sursis, une amende de 8 000 euros, ainsi que la suspension de ses comptes d’accès en ligne pendant six mois.

La médium Delphine S., alias Amandine Roy, et le galeriste Bertrand S. ont vu leurs réquisitions être plus clémentes, avec une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis, la suspension de leurs comptes en ligne durant six mois, ainsi que des amendes de 3 000 et 4 000 euros, respectivement.

En annonçant les réquisitions, le procureur a également noté que tous les prévenus possédaient « un casier quasiment vierge ». Les réquisitions formulées à l’encontre des autres prévenus, classés comme « suiveurs », varient de quatre mois de prison avec sursis pour trois d’entre eux, jusqu’à une mission de travail d’intérêt général sous 18 mois pour un autre, qui pourrait faire face à trois mois d’emprisonnement avec sursis s’il refuse.

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