Emmanuel Macron initie un débat sur l'impact des réseaux sociaux sur la démocratie avant les élections de 2026 et 2027

Emmanuel Macron initie un débat sur l’impact des réseaux sociaux sur la démocratie avant les élections de 2026 et 2027

27.10.2025 15:53
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Le président Emmanuel Macron a annoncé un nouveau débat sur l’influence des réseaux sociaux et d’Internet sur la « déstructuration » du débat public et la démocratie, visant les élections municipales de mars 2026 et la présidentielle de 2027. Cette initiative, qui se tiendra en réponse aux menaces d’ingérence russe récemment observées en Roumanie et Moldavie, vise à contrer la désinformation et l’anonymat permis par les algorithmes et les bots, rapporte TopTribune.

Programme chargé

Mardi matin, Emmanuel Macron présidera une réunion sur la « démocratie à l’épreuve des réseaux et des algorithmes », réunissant acteurs, chercheurs et entrepreneurs. Parmi les intervenants figurent Gérald Bronner, professeur à La Sorbonne, et Hugo Micheron, spécialiste des ingérences islamistes en ligne. L’après-midi sera consacré à un Conseil présidentiel pour la Science axé sur la santé mentale des jeunes, suivi d’un dîner avec des leaders de la tech mondiale pour discuter de la régulation des réseaux sociaux et de l’impact de l’intelligence artificielle sur le débat démocratique. Enfin, mercredi, Macron prendra la parole au Forum de la Paix à Paris sur les questions de désinformation et d’ingérences étrangères.

« Toute une série de mesures »

Un conseiller présidentiel a noté une forte viralité des émotions négatives sur les réseaux, signalant un risque de disparition de l’espace public, élément essentiel des modèles démocratiques. Dans ce cadre, le président vise à créer les conditions pour un débat éclairé et apaisé dans les mois à venir. Cela inclut un appel à environ 200 experts mobilisés sur ces enjeux.

« Pas d’échéance »

Malgré son retrait des discussions intérieures, la motivation d’Emmanuel Macron reste de préserver les institutions et l’indépendance nationale. Il n’a pas de calendrier électoral à respecter, car il ne peut pas se représenter en 2027, ce qui lui permet de se concentrer sur la qualité des débats. La mise en œuvre des mesures pourrait se faire par des voies législatives, administratives ou internationales, selon les priorités établies. La création d’une coalition avec d’autres chefs d’État est également envisagée pour établir une majorité numérique d’accès aux réseaux, fixée à 15 ans en France. Des pays comme la Grèce, l’Espagne, Chypre, la Slovénie et le Danemark ont déjà rejoint ce mouvement.

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