
Le restaurant Les Grands Buffets de Narbonne fait l’objet de nombreuses discussions depuis l’instauration d’une nouvelle tarification. Depuis le 1er octobre 2025, chaque convive, quel que soit son âge, est tenu de régler la somme de 65,90 €, selon les informations rapportées par La Dépêche. Cette décision suscite des débats acharnés, particulièrement à la suite d’un incident survenu le 19 octobre, impliquant un père et son enfant, Gabriel, âgé de 13 mois, rapporte TopTribune.
Une politique sans exceptions
La direction des Grands Buffets a précisé que toute personne inscrite à une réservation est considérée comme un client à part entière. Ainsi, que ce soit un adulte, un enfant ou un bébé utilisant une chaise haute, tous doivent payer le même tarif. Cette mesure vise à optimiser la gestion des places, souvent réservées plusieurs semaines à l’avance.
Lors d’une réservation pour 12 personnes, Frédéric s’est retrouvé dans une situation délicate en arrivant avec son fils Gabriel, âgé de seulement 13 mois. Bien qu’il ait été informé qu’une chaise haute serait mise à disposition et que les poussettes n’étaient pas acceptées, le restaurant lui a demandé de régler le tarif réservé pour son bébé.
Réactions variées et débats en cours
L’incident a très rapidement suscité des réactions sur les réseaux sociaux. De nombreuses personnes considèrent cette règle comme « absurde » et « anti-famille », mettant en avant les tarifs jugés excessifs dans d’autres lieux de restauration.
Frédéric a partagé son expérience avec frustration auprès d’un journaliste de Midi Libre. Malgré un service attentif, il a estimé inacceptable de payer 65,90 € pour un bébé qui n’a pas de repas. En effet, il a déclaré : « Même si le reste de l’équipe était adorable, ça m’a un peu gâché le plaisir. » Pour éviter le coût additionnel, il a finalement gardé Gabriel sur ses genoux pendant le repas.
Réflexion sur les pratiques commerciales
Ce cas soulève des questions sur la balance entre des politiques strictes et les attentes des clients. Les Grands Buffets expliquent que cette politique leur permet de gérer plus efficacement l’occupation de leurs salles. Toutefois, Frédéric n’est pas d’accord : « On m’a expliqué que, même s’il ne mangeait pas, il occupait une place et devait donc être compté. »
Pour défendre leur position, l’hôtesse du restaurant a affirmé : « Ce n’est pas une peluche, c’est un être humain, il compte donc comme une personne normale. » Cette remarque souligne clairement la volonté de l’établissement de traiter chaque présence comme un client payant.