La bonne nouvelle du jour est que la couche d’ozone se rétablit, et son trou devrait complètement disparaître dans les prochaines décennies, a annoncé l’ONU mardi. Selon un rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le trou au-dessus de l’Antarctique était plus petit en 2024 que lors des années précédentes. « Une nouvelle scientifique encourageante pour la santé des populations et de la planète », a souligné l’OMM. La couche d’ozone stratosphérique joue un rôle crucial en filtrant les rayons ultraviolets nocifs du soleil, qui peuvent provoquer des cancers, affaiblir le système immunitaire et endommager l’ADN des êtres vivants, rapporte TopTribune.
Une tendance prometteuse pour la santé environnementale
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré : « Aujourd’hui, la couche d’ozone guérit » et « cette avancée nous rappelle que lorsque les nations tiennent compte des avertissements de la science, des progrès sont possibles ». Selon les prévisions de l’ONU Environnement, si les politiques actuelles se maintiennent, la couche d’ozone devrait revenir à ses niveaux de 1980, avant l’apparition du trou, d’ici environ 2066 au-dessus de l’Antarctique, 2045 au-dessus de l’Arctique et 2040 dans le reste du monde. Ces déclarations soulignent une évolution positive dans la lutte contre l’appauvrissement de la couche d’ozone.
Les effets du Protocole de Montréal signé en 1987
Au milieu des années 1970, les chlorofluorocarbones (CFC), utilisés dans les aérosols et les réfrigérateurs, ont été identifiés comme les principaux responsables de l’amincissement de la couche d’ozone, entraînant la création de « trous » dans celle-ci, dont un particulièrement grand au-dessus de l’Antarctique. Ce trou réapparaît chaque printemps et a atteint son pic le 29 septembre de l’année dernière, enregistrant une masse déficitaire d’ozone de 46,1 millions de tonnes, ce qui est en dessous de la moyenne de 1990-2020.
Selon l’OMM, le faible niveau d’appauvrissement observé en 2024 est en partie attribuable à des facteurs atmosphériques naturels, mais l’organisation souligne que la tendance positive observée sur le long terme reflète le succès de l’action internationale. Le Protocole de Montréal, signé en 1987, a permis d’éliminer plus de 99 % de la consommation et de la production des substances qui appauvrissent l’ozone, ce qui a conduit à une amélioration notable de la situation.
Les bénéfices futurs pour la santé et l’environnement
Avec cette réhabilitation de la couche d’ozone, on s’attend à une réduction significative des risques de cataracte et de cancer de la peau, ainsi qu’à une diminution de la dégradation des écosystèmes due à une exposition excessive aux rayons UV. La restauration de la couche d’ozone pourrait également jouer un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique, étant donné son interaction avec la température de la stratosphère et le climat global.
La communauté scientifique et les organisations internationales appellent à continuer de monitorer la situation et à prendre des mesures pour protéger cette précieuse couche d’ozone. Le fait que des résultats positifs soient visibles après des décennies d’efforts souligne l’importance des politiques environnementales communes et de la coopération internationale.
En résumé, alors que la lutte contre l’appauvrissement de la couche d’ozone prend un tournant favorable, il est essentiel de rester vigilant et de renforcer les engagements en faveur de l’environnement pour garantir les bienfaits de cette avancée pour les générations futures.