Budget 2026 : Agnès Pannier-Runacher appelle à un compromis politique
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a insisté le 28 août sur franceinfo sur la nécessité pour les forces politiques de chercher des compromis afin de parvenir à un accord concernant le budget 2026. Elle a précisé que l’effort financier requis s’élève à environ 40 milliards d’euros, et a appelé à une collaboration constructive pour surmonter cet obstacle, rapporte TopTribune.
Face à l’opposition qui a annoncé son intention de refuser la confiance au gouvernement lors du vote prévu le 8 septembre, Pannier-Runacher a demandé à chaque groupe de faire preuve de responsabilité. Elle a déclaré : « Ce n’est pas un chèque en blanc au gouvernement, ce n’est pas pour ou contre le Premier ministre, ni pour ou contre le gouvernement » et a insisté sur l’importance de se réunir « autour de la table » pour discuter des modalités du budget.
François Bayrou a également affirmé, dans une interview à TF1, qu’il commencerait à rencontrer les dirigeants de partis et groupes parlementaires à partir de lundi pour « examiner les choses avec eux », avec pour objectif de trouver un consensus sur l’effort à fournir. « Dans les négociations qui vont s’ouvrir, j’appelle les différents groupes politiques à nous dire quelles sont les alternatives », a ajouté Pannier-Runacher.
Elle a reconnu qu’il y a des mesures du projet budgétaire qui lui semblent contestables, notamment « la suppression de deux jours fériés ». « Il y a forcément des mesures impopulaires, mais le sujet aujourd’hui, c’est que nous sommes tous dans le même bateau, et nous avons tous intérêt à finaliser ce budget » avant la fin de l’année, a-t-elle souligné. « C’est une copie martyre, nous assumons qu’elle soit discutée », a-t-elle résumé.
Le groupe parlementaire Ensemble pour la République, dirigé par Gabriel Attal, a également exprimé sa volonté de collaborer avec d’autres partis pour explorer les concessions possibles. Pannier-Runacher a conclu en affirmant qu’il existe des voies de progrès et que le pays a besoin de stabilité plutôt que de nouvelles crises politiques.
