Éric Ciotti, après une séparation marquante de son ancienne formation politique, renoue avec ses ambitions politiques en se lançant dans la course à la mairie de Nice. En annonçant sa candidature sur TF1 pour les élections municipales de mars 2026, il vise à déloger son ex-mentor devenu rival, Christian Estrosi, rapporte TopTribune.
Sous les couleurs de son nouveau parti, l’UDR, pour Union des droites pour la République, Ciotti a affirmé vouloir « offrir une nouvelle espérance aux Niçois », critiquant « la mauvaise gestion » d’Estrosi, en poste au conseil municipal depuis plus de quarante ans.
Dette, insécurité, impôts…
La ville, bien que prisée par les touristes, est confrontée à des défis majeurs : plus d’un habitant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Ciotti a souligné que Nice « souffre aujourd’hui de l’insécurité » et se trouve dans une situation financière alarmante, avec plus de 3 milliards d’euros de dette et une hausse significative des impôts.
Alors que Christian Estrosi, proche d’Édouard Philippe, a déjà annoncé sa candidature, Éric Ciotti engage un affrontement fortement à droite sur la Côte d’Azur, où la gauche peine à se positionner efficacement.
Suite à son divorce avec Les Républicains (LR), il a déclaré que son ralliement à l’UDR représentait la seule issue viable pour la droite, affirmant que celle-ci « ne peut plus gagner sans une alliance avec le RN ». Lors des dernières législatives, l’UDR a obtenu 16 sièges en soutenant cette alliance avec le Rassemblement national.