Le paysage politique au sein des Républicains est marqué par une nouvelle rivalité entre deux personnalités influentes, Rachida Dati et Michel Barnier. Ce dernier, ancien Premier ministre, a été désigné par la commission d’investiture du parti pour la législative partielle de la 2e circonscription de Paris. En parallèle, Dati, actuelle ministre de la Culture, envisage également de se porter candidate, générant ainsi des tensions au sein du groupe, rapporte TopTribune.
Michel Barnier a exprimé son intention d’entrer dans la course sans se considérer comme un adversaire, déclarant qu’il était « très déterminé, très humble ». De son côté, Rachida Dati a affirmé au Parisien qu’elle serait candidate « quoi qu’il arrive », insinuant que Barnier agissait simplement par intérêt personnel et des « ambitions présidentielles ».
Pécresse prône l’unité
Valérie Pécresse, présidente des Républicains pour la région Ile-de-France, a exprimé son regret face à cette situation conflictuelle après la réunion de la Commission nationale d’investiture (CNI). Elle a appelé à la création d’un « accord gagnant-gagnant » afin que Dati puisse se concentrer sur les élections municipales à Paris, tandis que Barnier se présenterait au niveau législatif. « Pour que la droite l’emporte, l’union est essentielle, pas la division. Barnier à l’Assemblée et Dati aux municipales à Paris », a-t-elle souligné sur X, tout en insistant sur le besoin d’un accord pour éviter un affrontement stérile entre membres du même parti.
Cette dynamique met en lumière une lutte de pouvoir au sein des Républicains, qui peinent à s’unir face aux défis politiques actuels. Les oppositions internes pourraient compromettre les chances du parti de s’imposer lors des prochaines élections, phénomène que de nombreux observateurs jugent préoccupant à l’aube d’un processus électoral qui s’annonce crucial pour l’avenir de la droite en France. Les leaders de ce mouvement devront s’efforcer de trouver des terrains d’entente et d’adopter une stratégie collaborative pour naviguer dans ce climat incertain, tout en maintenant l’attention sur les attentes des électeurs.