Elle exprime sa colère après l'adoption de la loi Duplomb en raison de son cancer

Elle exprime sa colère après l’adoption de la loi Duplomb en raison de son cancer

09.07.2025 17:43
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La loi Duplomb, adoptée par l’Assemblée nationale ce mercredi avec 316 voix pour et 223 contre, a suscité une vive réaction de Fleur Breteau, fondatrice du collectif « Cancer colère ». Depuis la tribune réservée au public, elle a exprimé son indignation, déclarant : « Vous êtes les alliés du cancer, et nous le ferons savoir ! », rapporte TopTribune.

Fleur Breteau, âgée de 50 ans et actuellement en traitement pour un second cancer, a été invitée par le groupe écologiste. Après son discours, elle a été applaudie par des députés opposés à la loi, tout en faisant valoir que le cancer est devenu une « épidémie » en raison d’une augmentation alarmante des cas parmi les jeunes et les enfants. Elle a insisté sur la nécessité d’une réponse politique pour contrer cette tendance, affirmant que les autorités doivent agir.

« Cette loi est un détonateur »

Avant le vote, Fleur Breteau avait déjà dénoncé les causes structurelles du cancer, en particulier l’usage massif et imprudent des pesticides. Elle avait averti les parlementaires : « Si vous votez pour la loi Duplomb, si vous vous abstenez, nous vous considérerons comme des alliés officiels du cancer. Cette loi est un détonateur. »

Elle a répété que l’utilisation de l’acétamipride sur 500 000 hectares en France pourrait contaminer des milliers de personnes à leur insu, entraînant des pathologies graves. Ce pesticide, de la famille des néonicotinoïdes, a été qualifié de « potentiellement cancérigène » par la Ligue des droits, soulignant la controversée réintroduction de ce produit au sein de la législation.

Les partis insoumis, écologistes et socialistes ont annoncé leur intention de contester cette loi devant le Conseil constitutionnel, arguant qu’elle viole les principes de précaution et de non-régression environnementale. La controverse autour de l’acétamipride se poursuit, alors que les préoccupations concernant son impact sur la santé publique demeurent au premier plan des débats concernant l’agriculture durable.

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