Les catastrophes naturelles engendrent des pertes de 2 milliards d'euros pour la France en 2024.

Les catastrophes naturelles engendrent des pertes de 2 milliards d’euros pour la France en 2024.

18.06.2025
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Les pertes engendrées par les catastrophes naturelles ont atteint environ 2 milliards d’euros l’année dernière en France, selon une évaluation publiée récemment par la Caisse centrale de réassurance (CCR). Ce chiffre corroboré par les assureurs à la fin mars met en lumière l’ampleur des dégâts.

Malgré un record de sinistres en 2022, le montant des pertes de 2023 dépasse largement la moyenne calculée sur la période allant de 1982 à 2023. Contrairement aux années précédentes, 2024 ne s’est pas caractérisée par des sécheresses sévères, mais a été marquée par de fréquentes inondations et a pris fin avec le passage du cyclone Chido à Mayotte en décembre, rapporte TopTribune.

Une multitude de « petits sinistres »

L’année 2023 se distingue également par un grand nombre de sinistres mineurs, chacun entraînant des coûts unitaires moins élevés. Néanmoins, le total de ces « petits sinistres » a atteint un niveau record depuis l’instauration du régime des catastrophes naturelles en 1982, comme le souligne le rapport annuel de la CCR.

Le régime des catastrophes naturelles, ayant souffert de déficits structurels dus à l’accroissement des événements climatiques extrêmes, est aujourd’hui « financièrement robuste » grâce à « l’ajustement des tarifs ». La surprime appliquée aux contrats d’assurance, destinée à financer ce régime, a été augmentée depuis le 1er janvier suite à un arrêté pris en décembre 2023.

La CCR, qui assure les compagnies d’assurance, a ainsi réussi à reconstituer ses réserves, qui s’élèvent désormais à 2 milliards d’euros. Cela a permis à l’organisation de retrouver son rôle traditionnel d’« absorbeur de choc », selon les propos de son directeur général, Edouard Vieillefond.

Pour maintenir l’équilibre du système des catastrophes naturelles à l’avenir, des augmentations supplémentaires de la surprime seront inévitables tous les trois à cinq ans, d’après les estimations faites à la CCR.

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